Retranscription des premières minutes du podcast :
- Parlons politique, parlons budget, impôts et immigration. Sur les trois thèmes, globalement, qui étaient sur le devant de l'actualité politique depuis deux jours, on en parle avec nos deux invités pour le débat, Emma Rafovitch. Bonjour. Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio, députée européenne socialiste et présidente du Mouvement des jeunes socialistes. Shannon Seban, bonjour.
- Bonjour. Bienvenue également sur Sud Radio, présidente du groupe Renaissance au département de la Seine-Saint-Denis. On est bien d'accord ? C'est ça. Et élue à Rony-sous-Bois. Et élue dans la ville de Rony-sous-Bois. Vous avez de la chance, vous êtes dans un des départements qui n'a pas été touché par les calamités climatiques cette semaine. C'est déjà ça. On était avec le président du Rhône il y a quelques minutes.
- La commission des finances qui se réunit jour et nuit, presque en ce moment, à l'Assemblée nationale pour déterminer le nouveau budget de la France avec des nouveaux impôts.
- Qui pleuvent manifestement. Est-ce que c'est la seule solution à ce stade, augmenter les impôts pour les grandes entreprises, notamment pour sauver le budget de la France et Marafovitz ? Moi, ce que je ne comprends pas dans ce budget, dans ce budget cruel, c'est qu'effectivement, il y a un refus. Il y a un refus d'être fort avec les forts.
- Ce qu'on voit dans cette proposition, c'est qu'on est toujours pareil. C'est faible avec les forts, fort avec les faibles. C'est cruel, ça se confirme.
- Il y a ce refus aussi, évidemment, des députés macronistes de retirer les niches fiscales.
- Notamment celles qui touchent par exemple les armateurs. Par contre, c'est évidemment des baisses de budget partout, dans l'éducation nationale, aussi pour la santé.
- Je trouve ça extrêmement regrettable.
- Alors il y a aussi certaines mesures. Vous disiez fort avec les faibles. Parfois, les députés ont quand même validé en commission des finances, vendredi, la hausse temporaire de la fiscalité sur les grandes entreprises. C'était voulu par le gouvernement. Vous êtes plutôt favorable à ça.
- Vous avez vu aussi, évidemment, sans doute, que les députés macronistes étaient opposés. On essayait finalement de s'opposer à ce choix de Michel Barnier.
- C'est incompréhensible. Et c'est passé quand même.
- Évidemment que nous, on est favorables à ce qu'il y ait une augmentation des impôts pour les plus riches, parce qu'aujourd'hui, ce sont les classes moyennes, ce sont les plus pauvres qui payent. Il faut de la justice. Et la justice fiscale, c'est important. On est dans un pays qui, depuis la Révolution française, a un consentement à l'impôt important. Mais il faut savoir où va l'argent des Françaises et des Français. Est-ce qu'il va dans les services publics ? Est-ce qu'il est demandé de manière équitable ? Ça, c'est le projet de la gauche. Shannon Saban.
- La réalité, si vous voulez, c'est que je crois que dans la copie actuelle telle qu'elle est présentée par le gouvernement, la copie de ce budget, elle présente deux écueils. C'est qu'effectivement, vous avez trop d'impôts mais pas assez de baisses...
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