Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le ministre de l'Intérieur qui appelle à combattre ceux qu'il appelle les narco-racailles, en clair bon, les trafiquants de drogue, les guetteurs tout simplement, les dealers et ceux qui pourrissent la vie de certains quartiers.
- On parle de Bruno Retailleau qui dénonce, je cite, une mexicanisation de la France, allusion à la guerre contre la drogue au Mexique qui a fait, il faut rappeler aussi les proportions, plusieurs centaines de milliers de morts depuis près de 15 ans.
- On parle de Bruno Retailleau, est-ce que vous soutenez son action ou pas ? Est-ce qu'il vous rappelle Nicolas Sarkozy ? Elles sont bien d'ailleurs ou en mal.
- Vous pouvez donner votre avis sur Twitter, sur Youtube et nous appeler 0826 300 300.
- Tout de suite on en débat avec nos deux invités.
- Anna de Mansoury, bonjour.
- Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio, secrétaire générale de l'Union des droites pour la République et députée de l'ISER, l'Union des droites pour la République, c'est le parti d'Éric Ciotti allié au Rassemblement National.
- Chloé Rydel est avec nous également, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes porte-parole du Parti Socialiste et députée européenne.
- D'abord j'aimerais qu'on revienne un petit peu sur les termes.
- Bon, il a parlé de narco-racailles.
- Hier, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, clairement ça nous rappelle Nicolas Sarkozy qui était allé sur la dalle d'Argenteuil.
- On va vous en débarrasser de ces racailles.
- Est-ce que ça vous rappelle la même chose ? Est-ce que c'est une bonne chose qu'il vous rappelle ces propos-là, Anna de Mansoury ? Alors effectivement, ça me rappelle exactement la même chose.
- On a des propos qui sont forts, qui sont d'ailleurs plus ou moins les mêmes que ceux du Rassemblement National ou de l'UDR.
- Maintenant, espérons que ce ne soit pas seulement des propos et qu'il passera aux actes, pas comme Nicolas Sarkozy.
- Alors ? Chloé Rydel.
- Moi, je n'emploie pas ces mots.
- Narco-racailles, mexicanisation de la France.
- Le Mexique, je le rappelle, c'est 11 000 morts par an liées au trafic de drogue.
- C'est toute une partie de la classe politique qui est corrompue par le trafic de drogue.
- C'est une guerre civile.
- On est à une centaine d'homicides par an liés au trafic de drogue.
- C'est atroce, mais ce n'est pas le Mexique.
- Moi, je pense que contrairement à Bruno Retailleau, nous avons une approche globale du trafic de drogue, qui n'est pas uniquement sécuritaire, mais qui est aussi sanitaire.
- Parce que la drogue, ça génère des overdoses, ça génère des problèmes de santé mentale dans toute une partie de la population.
- Et j'en fais aussi une question sociale.
- C'est pour ça que narco-racailles, il faut dire ce qu'on entend par là derrière.
- Il y a des gangs de la criminalité organisée qui, généralement, n'habitent pas dans les quartiers populaires.
- Et il y a les jeunes des quartiers populaires qui sont victimes de ce trafic de drogue.
- C'est une question sociale.
- C'est-à-dire que les trafiquants, les guetteurs, on ne les trouve pas dans le...
Transcription générée par IA