Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et même on en débat avec cette question que nous vous posons sur le Twitter et le YouTube de Sud Radio.
- Le gouvernement Barnier peut-il tomber avant Noël ? Pour l'instant, vous répondez oui majoritairement sur le Twitter de Sud Radio.
- Le gouvernement Barnier, confronté à la mauvaise humeur des agriculteurs qui dénoncent l'accord de libre-échange avec le Mercosur, il se mobilise toute la semaine prochaine à partir notamment de lundi, le gouvernement Barnier qui fait face aussi à la colère assez inattendue de Marine Le Pen suite aux hésitoires très lourds auxquels elle a fait face. On en parle et on en débat avec nos deux invités.
- Bonjour Alexis Isard. Bonjour.
- Membre de Renaissance, le parti majoritaire, ancien député de l'Essonne. Nous sommes également avec Guilhem Carayon. Bonjour.
- Bonjour. Vice-président de l'UDR, l'Union des droites pour la République, le parti d'Éric Ciotti allié au rassemblement national.
- On veut ma mort politique, c'est ce qu'a dit hier soir Marine Le Pen à la télévision sur TF1. Est-ce que vous partagez son impression ? Bien sûr. Bien sûr. Moi, je crois qu'on a aujourd'hui un réquisitoire qui est disproportionné, qui ne correspond pas à ce qu'un procureur aurait dû décider en droit.
- Et cette décision, elle est assez révélatrice de la volonté d'écarter Marine Le Pen de la prochaine élection présidentielle.
- Elle est aujourd'hui la favorite. Les sondages montrent qu'elle est en très bonne position pour l'emporter.
- Et je crois qu'un procureur, la justice, ne doit pas remplacer.
- Les électeurs, ce n'est pas un procureur de décider qui doit être sur la ligne de départ de la prochaine élection présidentielle.
- Donc j'ai l'impression qu'on a un jugement qui est politique et la volonté, encore une fois, d'écarter la favorite de la prochaine présidentielle.
- Pourtant, c'était déjà arrivé. Alain Juppé avait été condamné pour le coup. Lui, il avait accepté son sort.
- Il était parti aux États-Unis, plutôt au Canada, précisément, avant de revenir dans la vie politique.
- Dans une affaire où il n'y a pas d'enrichissement personnel, il n'y a pas un centime de plus qui a été accordé aux collaborateurs parlementaires, qui a été accordé au parti, au rassemblement national.
- Au Front National à l'époque. Donc moi, je crois que ça ne méritait évidemment pas une peine d'inéligibilité qui me semble absolument disproportionnée.
- Alexis Isard.
- La comparaison est bien trouvée, étant donné que pour Alain Juppé, c'était les emplois fictifs de la mairie de Paris.
- Donc, en fait, je pense au contraire que...
- On précise d'ailleurs, c'est important. Autant Alain Juppé a été condamné, autant Marine Le Pen, à ce stade, est présumée innocente.
- Exactement. En l'occurrence, les lois qui ont été votées, justement, pour faire en sorte que plus aucun politique ne puisse se servir dans la caisse.
- Parce qu'évidemment, il n'y a pas eu d'enrichissement.
- Il n'y a pas eu d'enrichissement personnel. Mais cet argent qui a potentiellement été détourné aurait servi le parti du rassemblement national pour faire des campagnes électorales, donc pour gagner d'autres...
Transcription générée par IA