Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sous-titrage ST' 501 Mais avant ça, on accueille nos invités.
- Bruno Milienne, bonjour.
- Porte-parole du Modem.
- Bienvenue à vous sur Sud Radio, c'est le mouvement de François Bayrou.
- On va en reparler, de François Bayrou, évidemment.
- Guilhem Carayon est avec nous.
- Bonjour à vous.
- Pour présenter l'UDR, c'est le parti d'Éric Ciotti, allié du Rassemblement National.
- Vous avez soutenu la censure de ce gouvernement il y a quelques jours du gouvernement Barnier.
- Et puis nous sommes avec Rodrigo Arenas.
- Bonjour à vous.
- Bonjour.
- Vous êtes député France Insoumise de Paris.
- Du coup, toujours, en tout cas, partisan de la censure du gouvernement Barnier.
- Vous l'avez voté.
- Ah bah oui.
- Et partisan de l'arrivée de Lucie Castey à Matignon.
- Toujours.
- A priori, oui.
- Bon, on verra si à postériori, c'est toujours le cas.
- Vous nous le direz dans quelques instants.
- Avant de parler du gouvernement, j'aimerais qu'on vienne sur l'accord de libre-échange avec le Mercosur, dont la signature a été annoncée triomphalement hier par Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission.
- Est-ce que c'est un camouflet fait à la France, Bruno Milienne ? Je pense que c'est un camouflet qui risque de faire pchit.
- Parce que les signatures définitives sont loin d'être faites.
- C'est un accord, simplement.
- Là, j'allais dire verbal.
- Enfin, il y a eu une signature, mais la Commission s'est entendue avec le Mercosur.
- Le trajet est encore long, parce qu'il va falloir que ce soit ratifié par les 27 pays européens.
- D'après ce que j'ai cru comprendre hier, l'Italie est en train de rejoindre la France sur le blocage.
- C'est-à-dire que maintenant, il faut une majorité qualifiée.
- C'est un bon moment.
- C'est un peu compliqué, mais une majorité qualifiée des chefs d'État, enfin des pays européens, pour enteriner l'accord.
- Pour l'instant, l'Italie, effectivement rien.
- Rejoindrait la France dans la fronde contre le Mercosur.
- Et on aurait donc la minorité de blocage.
- Pas encore, d'après la présidente de la coordination orale, Véronique Lefloc, qu'on avait il y a quelques instants.
- Je pense qu'elle se trompe.
- Il faut qu'elle fasse le calcul.
- Avec l'Italie et les quatre autres pays qui ont signé, on est dans ce qui est demandé par l'Union européenne.
- En tout cas, on s'en approche.
- On s'en approche, voilà.
- Guilhem Carayon.
- C'est un premier coup de poignard dans le dos des Français, notamment des agriculteurs français.
- Pour rappel, c'est un accord qui vise à exporter des bagnoles allemandes, notamment, et qui sacrifie en tout cas nos éleveurs.
- Qui sacrifie nos éleveurs.
- Pourquoi ? Parce qu'on importe de la viande qui ne respecte absolument pas nos normes sociales et nos normes environnementales.
- Donc oui, nous, on le prend comme une trahison.
- Et pour rappel, Mme von der Leyen, Mme von der Leyen était présente à la rentrée du parti Renaissance, du parti du président de la République, l'année dernière.
- C'est Emmanuel Macron qui l'a placée à la tête de la Commission européenne en 2019.
- C'est Emmanuel Macron qui l'a aidée à rester à...
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