Retranscription des premières minutes du podcast :
- Deux jours après la non-censure du gouvernement Bayrou, on accueille nos deux invités politiques.
- Guilhem Carayon, bonjour. Bonjour, Jean-Marie.
- Porte-parole de l'Union des droites pour la République, l'UDR, c'est le parti d'Éric Ciotti.
- Nous sommes également avec Rachid Temal. Bonjour. Bonjour.
- Sénateur socialiste du Val-d'Oise, vos deux partis, l'un et l'autre, n'ont pas voté à l'Assemblée nationale, en grande majorité en tout cas, la censure du gouvernement Bayrou.
- Êtes-vous pour autant, l'un et l'autre, toujours dans l'opposition ? Rachid Temal, vous d'abord.
- Nous sommes totalement dans l'opposition. Totalement ? Totalement. Être dans l'opposition, c'est... Pour ne pas être dans l'opposition, si je reprends votre question dans l'autre sens, il faut être soit au gouvernement, nous ne le sommes pas, soit voter le budget. Et nous ne voterons pas le budget.
- Donc je vous confirme que les socialistes sont bien dans l'opposition, comme depuis le début du mandat de M. Macron, des deux mandats de M. Macron.
- Vous ne voterez pas le budget. En revanche, il y aura encore une motion de censure déposée par vos anciens camarades insoumis à l'Assemblée nationale.
- Dans le cadre du débat sur le budget, est-ce que vous la voterez à ce moment-là ou pas ? Que les choses soient claires à nous, ce que nous faisons, c'est de nous dire comment on peut être utile aux Français.
- Et donc nous avons mené une première séquence, qui était celle de la déclaration de politique générale, que ce soit d'ailleurs à l'Assemblée ou au Sénat.
- Et entre-temps, nous avons obtenu des choses. Donc nous avons obtenu des choses pour les Français.
- Je pourrais citer de la retraite au remboursement, le non-rendu des remboursements, de la suppression elle-même des 4 000 postes, etc., dans l'éducation nationale.
- On va y revenir. Nous aurons un autre débat.
- À l'occasion du budget. Et à ce moment-là, nous prendrons notre décision au regard de ce qu'il y a dans le budget ou de ce qu'il n'y a pas.
- Guilhem Carayon, vous-même. Nous, on est clairement dans l'opposition. Et je crois que ça apparaît peut-être plus naturellement.
- Vous n'avez pas d'avantage de voter la censure ? Non, on ne censure pas parce qu'on ne peut pas censurer a priori.
- Un Premier ministre, François Bayrou, vient d'être nommé. On a censuré il y a quelques semaines, nous, le gouvernement de Michel Barnier, pas contre la personnalité de Michel Barnier, qui est respectable, mais contre un budget qui nous apparaissait être un budget socialiste, qui prévoyait des augmentations d'impôts sur les ménages.
- Sur les entreprises, des augmentations de charges, une augmentation du coût du travail.
- Et donc ce budget-là, qui aurait pu être celui du Parti socialiste, qui aurait pu être voté par Bernard Cazeneuve, on n'en voulait pas.
- Et c'était la raison pour laquelle on a voulu protéger notre économie, la compétitivité de nos entreprises et surtout le pouvoir d'achat des Français.
- Mais là, on est dans une situation différente. Et censurer a priori, ce serait plonger le pays dans le chaos...
Transcription générée par IA