Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'affaire de Betaram peut-elle faire tomber le gouvernement Bayrou ? Ce serait une surprise parce qu'il y avait beaucoup de raisons de le voir tomber sachant qu'il n'y a pas de majorité absolue à l'Assemblée Nationale et que tout vote de budget est difficile.
- Il a réussi à faire passer le budget et pourtant il doit faire face à une motion de censure très probablement parce qu'il est accusé d'avoir menti.
- Savait-il, oui ou non, ce qui se passait dans ce collège lycée privé des Pyrénées-Atlantiques où manifestement des dizaines et des dizaines d'actes de violences sexuelles jusqu'aux plus graves ont été perpétrés ? Aujourd'hui, il est censé, François Bayrou, rencontrer l'un des responsables de l'association des victimes de cet établissement justement pour montrer qu'il prend à minima en considération les victimes.
- On parle de cette affaire et on parle surtout de la situation du gouvernement avec nos deux invités.
- Sylvain Berrios, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes député apparenté horizon du Val-de-Marne.
- Nous sommes également avec Colette Capdeviel, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes député socialiste des Pyrénées-Atlantiques.
- Les Pyrénées-Atlantiques, c'est notamment le Béarn, c'est notamment le collège lycée de Bétharame en tout cas qui ne s'appelle plus comme ça aujourd'hui.
- Concrètement, est-ce que tout le monde savait d'abord dans la région ce qui s'est tramé dans ce collège lycée privé ? Nous le savons principalement par les articles de presse.
- Malheureusement pour les victimes, certaines d'entre elles avaient tenté de déposer pleine moi dans une autre vie, j'étais avocate et j'avais eu à connaître d'une situation particulière mais il y a les faits de 1996 où cet établissement était connu pour pratiquer des châtiments corporels on peut appeler un chat un chat et donc vos collègues de la presse écrite avaient largement écrit et c'était une époque où François Bayrou avait d'immenses responsabilités puisqu'il était précisément ministre de l'éducation nationale.
- Il était ministre de l'éducation nationale, il y a notamment un fait de violence pour le coup non sexuelle mais extrêmement violent, une gifle assénée par un prêtre à un élève qui lui a fait quand même perdre à l'élève l'usage de l'une de ses oreilles c'est vous dire la violence du coup, bref voilà ce qui s'est passé à cette époque dans un cas.
- François Bayrou accusé d'avoir menti, Sylvain Berrios.
- D'abord il n'y a qu'une seule vérité, c'est la vérité des victimes, c'est la seule.
- Aujourd'hui c'est quand même ce qui est important.
- Parce qu'on parle beaucoup de savoir si François Bayrou savait, ne savait pas s'il a démissionné ce qui est important en soi, mais il faut parler de cette centaine de victimes.
- C'est la seule vérité, c'est la seule vérité.
- C'est la principale chose qui importe, tout le monde est d'accord.
- Les victimes, ensuite comment est-ce que ça a dysfonctionné ? Ensuite bien sûr, qui savait ? Est-ce qu'il y a des mesures correctrices ou pas ? Et à la fin on saura exactement.
- Et il y a aujourd'hui le procureur...
- Le parquet en tout cas...
Transcription générée par IA