Retranscription des premières minutes du podcast :
- Aminata Niakate nous a rejoints. Bonjour. Bonjour.
- Porte-parole des Verts, conseillère de Paris, à la mairie de Paris. Oui, conseillère de Paris, tout à fait.
- Anna de Mansoury est avec nous également. Bonjour. Bonjour.
- Vous êtes députée pour l'Union des droites pour la République de l'ISER. L'UDR, c'est le parti d'Éric Ciotti.
- Je commence par la question que j'ai posée à tous ceux qui nous écoutent sur Sud Radio.
- Est-ce que pour vous, les États-Unis d'Amérique sont encore des alliés pour les Européens ce matin, après ce qui s'est passé à Washington hier ? Anna de Mansoury.
- Moi, je crois que les États-Unis ont rempli pleinement leur rôle et ont mis à mal l'Union européenne, qui est en fait un grand jeu d'acteurs depuis le début. Ça fait trois ans qu'on essaye de se positionner et de résoudre un conflit qui est à nos portes. Et force est de constater que c'est un échec.
- On a été mis hors des discussions. Et moi, ce que je regrette d'autant plus, c'est que la France ne prenne pas part à ces discussions-là. En tant que grande puissance européenne, notre avis a été complètement mis de côté.
- Et ça, vous le reprochez à qui ? Alors à Donald Trump de ne pas en avoir tenu...
- Non. ...conte, par exemple, ou alors à la France ? Elle est de notre pleine responsabilité, pour le coup. Et je le regrette. C'est notamment la responsabilité du président de la République, qui est d'ailleurs, je le rappelle, lors de sa première campagne, avait mis en avant le concept d'une grande défense européenne au lieu d'essayer de s'atteler à une défense nationale.
- Alors qui est en tort hier pour vous, Anna de Mansoury ? Qui est en tort entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky ? Moi, je crois pas qu'il y ait de tort. Et je pense pas que notre avis doit se poser là-dessus. Encore une fois, notre seul intérêt, c'est de réussir à résoudre un conflit qui se trouve aux portes de notre pays. C'est ce qui intéresse nos concitoyens.
- Et en tant que députée de la Nation française, c'est vraiment ce sujet-là qui m'intéresse. Maintenant que Donald Trump ait essayé de jouer, justement, la force, notamment financière, dans cette guerre, pourquoi pas ? Moi, j'ai envie de dire que le seul intérêt et la seule ligne qu'on doit suivre, c'est celle de la paix. Donc ici, il faut passer... À n'importe quel prix.
- L'objectif, c'est d'arriver à la paix. Amina Taniakater ? Moi, je m'interroge. Est-ce que les États-Unis sont des alliés ? Je porte à croire qu'ils le sont de moins en moins. Enfin moi, j'assiste à un axe avec la Russie, peut-être aussi aider avec la Chine, qui joue contre l'UE, contre les démocraties occidentales. On voit sur les tarifs douaniers qui sont vraiment du racket commercial.
- Plus de 25%, c'est du racket commercial des Européens et des Français. Et puis les velléités un peu impérialistes sur le Canada, sur le Groenland. Enfin moi, c'est des choses qui me terrifient. Sur le Panama, sur cette façon de vouloir renommer le Golfe du Mexique.
- Enfin franchement, moi, je suis terrifiée. Je trouve que le président Zelensky a fait preuve de grande dignité.
- C'était vraiment une scène brutale. Et vraiment, ça égratigne, je pense, les États-Unis, en fait, de se comporter...
- Moi, je n'ai jamais vu une diplomatie fonctionner comme ça. C'était vraiment méprisable. J'ai trouvé l'attitude du président qui était là en train de vraiment brutaliser ce président.
- Et non, je suis désolée. Il y a un agresseur. C'est la Russie. Voilà.
- Elle n'accepte pas la souveraineté de l'Ukraine. Et donc l'Ukraine est le pays agressé. Et la France ne peut pas agir seule. Je suis désolée.
- La France n'a pas les capacités d'agir seule. Elle doit fonctionner avec ses alliés européens. Voilà. Financer, je pense, soutenir financièrement l'Ukraine.
- Parce que les Américains sont peut-être sur les points de les lâcher. Et puis...
- Vous voulez que la France remplace économiquement... Enfin, la France et les autres pays d'Europe. Économiquement et militairement, les États-Unis, c'est dans le temps que ce soit possible.
- En tout cas, pas la France toute seule. Elle ne peut...
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