La force de nos racines : explications avec Catherine Bréchignac.
"Qui, remontant le temps, n’aimerait pas rencontrer ses aïeux, ascendants et ancêtres face à face ? Qui, déroulant les siècles, ne rêverait pas de les faire revivre devant ses yeux ? Qui, égrenant leurs noms et leurs destins, ne désirerait pas être leur mémorialiste à l’usage des âges futurs ?". On en parle avec Catherine Bréchignac, auteure de "La force de nos racines" (éd. du Cerf).
Les invités
Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Puis vous avez choisi Bréchignac au lieu de Créacadec, pourquoi ?"
13h06 sur Sud Radio, l'heure pour nous de vous présenter ce face à face. Aujourd'hui André Bercoff, vous recevez la physicienne ancienne présidente du CNRS et surtout auteur de ce livre, la force de nos racines aux éditions du CR, c'est Catherine Bréchignac qui est avec nous. Bonjour Catherine Bréchignac.
Catherine Bréchignac : Bonjour.
André Bercoff : Catherine Bréchignac, d'abord je ne vais pas vous présenter mais je vais vous présenter, vous êtes non seulement physicienne, vous êtes membre de l'académie des sciences, de l'académie des technologies, vous avez été directrice générale et présidente du CNRS et vous avez écrit un livre, vous avez écrit plusieurs livres, celui que j'ai beaucoup aimé d'ailleurs le retour vers l'obscurantisme parce que malheureusement, je ne sais pas si l'obscurantisme est un mot plus vulgaire qu'il faudrait employer mais malheureusement la question se pose, mais là vous avez écrit un livre très émouvant et plus que très émouvant, très instructif je trouve, "la force de nos racines" et vous racontez quoi, vous avez justement une popée de chance ordinaire, vous racontez et bien votre famille, votre famille bretonne, votre famille du Finistère, votre famille et puis vous remontez à des milliers et des milliers d'allées mais évidemment plus précisément évidemment à 1600, ce qui est déjà pas mal, vous dites vous-même, vous avez recensé 1024 ascendants, 10 générations et puis vous racontez les trois siècles terriens, les trois siècles maritimes et puis vous avez choisi Bréchignac au lieu de Créacadec, pourquoi ?
Catherine Bréchignac : Alors j'ai choisi Bréchignac, j'ai pas choisi Bréchignac, oui si j'ai choisi Bréchignac, c'est le nom de mon mari donc et je me suis marié très tôt en deuxième année d'école normale, donc ça a été mon nom de publication et c'est mon nom voilà, et Créacadec c'est le nom de mon arrière grand-mère, c'est un nom que je trouve extrêmement fort parce que Créac ça veut dire le promontoire. (...)