Professor Christian Perronne, french specialist of the Lyme disease. Garches Hospital. (Photo by Bruno Coutier / Bruno Coutier / Bruno Coutier via AFP)
Le Pr Christian Perronne est l'invité du face à face !
Les invités
Du lundi au jeudi, donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Il y a des intérêts privés, de forts intérêts privés."
André Bercoff : Christian Perron, on va le présenter, mais on n'y a pas besoin d'être présenté. Et je voudrais d'abord rappeler quand même rapidement quelques-uns de ses états de service. Chef de service pendant 26 ans des maladies infectieuses à l'hôpital de Garche. Il a été effectivement également au Center of Disease Control, effectivement pour toutes les questions des vaccins, et à l'Organisation Mondiale de la Santé, il était vice-président pour la vaccination dans toute l'Europe, l'Europe y compris la Russie. Donc vous voyez, quand quelques-uns disent telle ou telle chose sur telle ou telle scientifique ou telle ou telle médecin, je voudrais quand même rappeler ce que ces gens ont fait, ce que ces médecins ont fait, ce que ces praticiens ont fait, qui est toujours médecin d'ailleurs, Christian Perron, avant effectivement de proférer tel ou tel jugement partant d'une ignorance plus ou moins étudiée. Alors, Christian Perron, je voudrais juste faire écouter aux éditeurs une lettre, une lettre orale que vous avez envoyée il n'y a pas si longtemps et qui a fait grand bruit sur les réseaux sociaux.
"Je suis Christian Perron, médecin et professeur en médecine. Et durant ma carrière, j'ai présidé pendant 15 ans des conseils officiels en charge de politique de santé publique, de vaccination, de gestion des crises sanitaires et d'épidémie. Je suis également vice-président du groupe d'experts sur la vaccination pour la région Europe à l'Organisation Mondiale de la Santé. Mais il faut savoir que l'OMS n'est plus ce qu'elle était. Désormais, les intérêts privés la contrôlent. Un traité de pandémie va être soumis au vote le 24 mai prochain lors de l'Assemblée Mondiale de la Santé de l'OMS. Et si ce traité était adopté, des pouvoirs exorbitants seraient attribués au directeur général de l'OMS."
André Bercoff : Alors, des pouvoirs exorbitants, dites-vous, Christian Perron, je rappelle évidemment aux éditeurs de Sud Radio qui pourront parler avec le Président Perron, avec moi-même, au 0826 300 300 mais auparavant je voudrais parler de ça. Alors l'organisation mentale de santé, vous dites ce n'est plus ce qu'elle était, il y a des intérêts privés, de forts intérêts privés et deuxièmement cette date de mai, du 24 mai, ce traité, qu'est ce qu'il veut être ou qu'est ce qu'il va être s'il est ratifié ? (...)