Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Donc il y a 8,2 millions d'habitants qui ne sont pas habitants en France qui bénéficient de façon totalement illégale, arnaqueuse et indu de l'assurance maladie."
André Bercoff : Alors Charles Prats, bonjour. Effectivement, on est toujours, je dirais, heureux de vous recevoir, parce que quand vous avez écrit le cartel des fraudes 1, puis le cartel des fraudes 2, d'ailleurs, on dit, allez, ce magistrat, il nous dérange quand même, c'est pas possible, qu'est-ce qu'il s'occupe des problèmes quotidiens, et puis non, non. Alors justement, je rappelle comme ça quelques chiffres, quelques chiffres que vous avez déjà évoqués, et Dieu sait. Un petit chiffre intéressant, par exemple, il y a en France 67 millions d'habitants. Il y a, les bénéficiaires de l'assurance maladie sont 75,3 millions d'habitants. Donc il y a 8,2 millions d'habitants qui ne sont pas habitants en France, hein, je sais pas si vous êtes français ou pas, c'est pas le problème, qui bénéficient de façon totalement illégale, arnaqueuse et indu de l'assurance maladie et de toutes les assurances. Et puis alors en ce moment, Charles Prats, on avait fait, évidemment, longuement, on avait parlé de tout ça avec vous, et puis aujourd'hui, voilà, on parle de taxation des rentes, taxation de l'épargne, taxation des assurances villes, les livrais A, etc., etc., et puis alors il faut voir, puis le chômage, il faut quand même le réduire, hein, ça va pas, les indemnisations du chômage, etc. Et dites-moi, vous avez écrit ces livres, le premier est paru il y a combien, il y a 4 ans ?
Charles Prats : Hum, septembre 2020.
André Bercoff : Septembre 2020, voilà, presque 4 ans, voilà, et le second un peu plus tard. Et aujourd'hui, est-ce qu'on en est toujours dans ce merveilleux paysage, où les choses ont légèrement changé, ou pour le meilleur ou pour le pire ?
"On a voulu me faire la peau !"
Charles Prats : Bah écoutez, les choses n'ont malheureusement pas changé, on en est toujours au même point. Vous savez, l'année dernière, il y a quasiment un an, c'était assez drôle, je vous raconte l'anecdote, vous savez, quand on a voulu me faire la peau, et donc quand j'ai été sanctionné par le conseil supérieur de la magistrature pour avoir ouvert ma gueule, si vous me passez l'expression, deux jours après l'annonce de la sanction, le ministre du budget de l'époque...
André Bercoff : Pour quel... comment ils avaient prêt ? Pour quelles causes ? Quel prétexte ?
Charles Prats : C'était sur mes tweets, voilà, et c'était notamment mes tweets qui expliquaient qu'il fallait poursuivre policièrement et judicieusement les black blocs. (...)