L'Union européenne contre la France : explications avec Jean-Loup Izambert.
"Qui vous parle du vrai bilan de l'Union européenne ? Depuis 1979, tous les cinq ans, des millions d'hommes et de femmes votent pour des eurodéputés. Vous donnez votre voix à des candidats dont vous ignorez presque tout, dont vous ne pouvez contrôler l'action parlementaire ou les révoquer s'ils ne tiennent pas leurs engagements. Résultat : pendant que l'Union européenne prête des dizaines de milliards d'euros au régime ukrainien, l'un de vos proches est en difficulté ou en train de mourir, car il n'a pu être soigné faute de médecins !". On en parle avec Jean-Loup Izambert, auteur de "Bilan noir. L'Union européenne contre la France" (éd. Jean-Cyrille Godefroy).
Les invités
Du lundi au jeudi, André Bercoff donne la parole à des écrivains pour parler de leur nouveau livre et vous donne la parole pour réagir en direct avec notre invité. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"L'Union Européenne c'est la guerre."
André Bercoff : Bonjour Jean-Loup Izambert.
Jean-Loup Izambert : Bonjour Sud Radio, bonjour André, bonjour à l'équipe de Sud Radio, aux auditeurs de Sud Radio, et merci de votre invitation André pour évoquer un sujet dont aucun candidat à ces élections européennes ne veut parler.
André Bercoff : Eh bien justement, nous on est là avec vous pour en parler Jean-Loup Izambert, ce "bilan noir", cette "Union Européenne contre la France", vous avez écrit un livre pamphlet, polémique, mais bourré de faits, bourré d'informations, et je dois dire que c'est un livre tout à fait intéressant, et qu'il faut lire, quelles que soient vos convictions, quelquefois la personne ou la liste pour laquelle vous allez voter le 9 juin, si vous votez, eh bien lisez ce livre. Et vous n'y êtes pas allé avec le dos de la cuillère Jean-Loup Izambert, mais on le sait, vous êtes un journaliste indépendant, vous êtes un journaliste d'investigation, vous avez écrit beaucoup de choses sur "le krach des 40 banques", "faut-il brûler l'ONU ?", sur l'état français, complice de Claude Criminel, tous vaccinés, tous en danger, les destructeurs, et voici "l'Union Européenne contre la France". Alors vous dites, et je commence par la fin, mais vous dites, au fond, vous avez utilisé votre dernier chapitre, l'Union Européenne c'est la guerre, et vous commencez par dire au fond, "nous sommes en guerre, nous depuis 1945, Dieu sait si on l'a été entre 40 et 45", et vous dites, cette Union Européenne, historique, etc. Mais la base, vous dites, "au fond, l'Union Européenne, son adversaire principal, c'est les Etats-Unis d'Amérique." Est-ce que vous n'êtes pas un peu manichéen de ce point de vue-là, Jean-Loup Izambert ?
"Le Parlement européen n'a aucun pouvoir."
Jean-Loup Izambert : Écoutez, je me suis intéressé, il faut dire que ce livre est la première partie d'une enquête que j'ai faite sur l'Union Européenne, et l'autre partie va sortir aux éditions Culture et Racines au mois de septembre, au début octobre, et qui s'intéresse justement à la manière dont ont été conçues, dès le départ, les premières organisations qui sont dédiées à la supranationalité, et qui vont avoir en charge de mettre en place, ce qui ne s'appelle pas encore l'Union Européenne, mais un État européen, une Europe supranationale.
André Bercoff : Dont on parle beaucoup aujourd'hui, effectivement, dont on voit un certain nombre de déclarations qui en annoncent les prémices. Mais je voudrais que vous me disiez, là, pour vous, alors l'Union Européenne, l'Union Européenne telle qu'elle existe aujourd'hui, on va reprendre votre titre. Pourquoi vous dites qu'elle est contre la France, et en quoi est-elle, selon vous, contre la France ?
Jean-Loup Izambert : Elle est contre la France, d'abord, dans sa conception, dans son organisation. On voit bien que ce Parlement européen n'a aucun pouvoir. Il est là pour déplacer les virgules des textes qui sont concoctés par la Commission européenne, en accord et à la demande du Conseil européen qui réunit les chefs d'État et les premiers ministres. Et ce Parlement européen, j'entendais, vos invités avant, je veux dire, il n'a aucun pouvoir pour changer les choses. (...)