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Par avec Sophie Audugé, Lisa Kamen-Hirsig

L'éducation à la sexualité à l'école respecte-t-elle le développement cognitif, affectif, physique des enfants ?


Au programme du face à face : l'éducation à la sexualité à l'école
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face. » « Et oui, aujourd'hui, on va parler sexe, mais pas n'importe comment, puisqu'on va parler plutôt de l'éducation à la sexualité à l'école.
- Avec les invités d'André Bercov, Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation, et Elisa Kamen Hirzi, qui est enseignante. » Alors, intéressant, on est à l'école, imaginez, on est à l'école, on a entre 12 et 14 ans, et on s'exprime.fr, le site proposé par l'Éducation Nationale, voilà.
- C'est aujourd'hui, en France, depuis quelques temps, et c'est bien, c'est une page d'accueil du site destinée aux enfants et aux adolescents, aucune limite ni contrôle de l'âge, très bien, voilà.
- Alors, qu'est-ce qu'on voit, là ? Par exemple, c'est très simple.
- L'enfant choisit le type de pénétration, c'est un vaginal, anal ou sexe, ou sexe oral, voilà.
- C'est l'enfant, donc vous avez entre 8 et 12 ans, et bien écoutez, la liberté de choix, c'est de vous laisser choisir, clique sur la pratique qui t'intéresse.
- Intéressant, voilà, c'est bien, hein ? Et puis, il y a comme ça, voilà, les explications sont crues, excusez-moi, mais il faut en parler, quand même.
- Alors, les personnes-là sont enfantins.
- Chaque pratique est détaillée, à laquelle ils fonctionnent sur le dos, la femme peut guider la pénétration.
- La femme est penchée au bas de 4 pattes, et derrière elle, son partenaire la pénètre, la femme est couchée sur le dos, etc., etc.
- Et, par exemple, il est... Alors, oui, c'est bien, c'est bien, non, non, il y a des garde-fous.
- Pour la masturbation et le porno, il est indiqué déconseillé au moins de 10 ans.
- Pour les pratiques sexuelles sans pénétration, déconseillé au moins de 12 ans.
- Bon, ben écoutez, c'est bien que je...
- Ils ne disent pas déconseillé au moins de 6 ans ou de 8 ans.
- Non, non, mais il ne faut pas exagérer.
- Alors, Sophie Audugé, vous êtes fondatrice, présidente de SOS Éducation.
- On en a déjà parlé, mais cette histoire, quand même, et on va en parler aussi avec Elisa Kamen-Yersig, qui a écrit La Grande Garderie aux éditions Albain-Michel, mais, Sophie Audugé, quand même, quelque chose...
- Ça fait exactement quelques... Ça fait des années, déjà, que...
- L'éducation sexuelle, et pourquoi pas ? Je vais ne pas laisser les enfants dans l'ignorance.
- Mais à quel niveau ? Et encore une fois, partout, pareil, où on met le curseur ? Et qu'est-ce qu'on dit à qui et à quel âge ? Et aujourd'hui, on a l'impression que...
- Eh bien, allez, tous les curseurs ont volé en éclats, tout est possible, et allez-y, vogue la galère.
- Est-ce que c'est ça, ou pas ? Oui, alors c'est vrai que vous avez raison, il y a un historique dans cette histoire-là.
- On a commencé à parler d'une intention d'éduquer à la sexualité, qui était en fait une information, ce que nous, on a connu, c'est-à-dire de la prévention, qui était tout à fait facultative, qui se faisait principalement auprès des lycéens, et qui visait à informer sur les moyens de contraception et les moyens de protection des maladies sexuellement transmissibles.
- Évidemment, le choc du sida a marqué une époque autre, qui était une époque très hygiéniste de la sexualité, c'est-à-dire, avec un propos, ce qu'on explique bien, parce qu'on est une grosse partie sur l'adolescent, on parle beaucoup des enfants prépubères, qui est un vrai sujet, mais on a également une grosse partie qui traite des adolescents dans le livre, ce qui est important, et notamment avec la docteure Nicole Athea, qui explique très bien qu'à cette époque, en fait, le message c'était « faites ce que vous voulez, de toute manière on ne peut rien vous dire, mais faites-le avec un préservatif ».
- Donc ça, c'est vraiment le post-choc sida, qui effectivement a fait un traumatique de toutes les sociétés, et donc on s'est dit, il faut absolument protéger les jeunes des maladies sexuellement transmissibles.
- Puis, quelques années plus tard, on a changé totalement de paradigme, sans véritablement que nous, les adultes et la société, soyons très informés, et encore davantage les parents.
- Quelques années plus tard, c'est un verre corps.
- C'est-à-dire qu'après 2006-2008, c'est-à-dire la...

Transcription générée par IA

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