Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, face à face. » Robert Bourgy, bonjour.
- Très heureux de vous recevoir pour ce livre.
- Moi qui m'a touché, alors ce sont, je le rappelle, ce sont des entretiens d'abord avec Frédéric Lejal, le journaliste qui vous a suivi, enfin qui vous a entendu pendant je crois près d'un an à peu près, c'est ça.
- Et un livre, et il s'appelle « Ils savent que je sais tout ».
- Alors justement, je ne sais pas si vous savez tout, mais en tout cas, vous racontez beaucoup de choses dans votre livre qui est sous-titré « Ma vie en France-Afrique » aux éditions Max Milot.
- Et c'est un livre que j'ai lu d'une traite, je peux vous dire, j'ai passé mon week-end à le lire, parce que ce que vous racontez, alors c'est très intéressant, vous allez en émouvoir beaucoup, en passionner beaucoup, en indigner.
- Quelques-uns, mais vous dites les choses telles que vous les avez vécues et telles que vous les sentez et que vous avez envie de les raconter.
- Alors moi, ce que je voudrais, c'est le pays, on ne va pas faire ni de la morale pour qu'on sait bien, c'est pas bien, etc.
- On va faire de la mécanique, Robert Bourgie.
- Absolument.
- Ce qui m'intéresse, ce qui nous intéresse d'ailleurs, et aux éditeurs Sud Radio et à tout le monde, c'est que vous avez été au centre, vraiment depuis 40 ans, depuis plus de 40 ans, des relations entre la France, l'État français, les chefs d'État, les conseillers, les ministres, et effectivement, la plupart, je dirais, des chefs d'État de l'Afrique francophone.
- Pratiquement, je ne dis pas tous, mais enfin, avec effectivement le papa Robert Bongo, et puis tous les autres que vous racontez, que vous citez.
- Et puis, les présidents de la République, et… C'est drôle, parce qu'il y a deux aspects fondamentaux, je dirais.
- C'est d'abord cet aspect, je sais que vous n'aimez pas l'expression, porteur de valise ou convoyeur de fonds, mais quand même, vous étiez chargé, vous le racontez à moult reprises, de convoyer des sommes d'argent de chefs d'État africains envers des chefs d'État ou de l'administration française.
- Et d'un autre côté, vous étiez aussi conseiller, aussi bien conseiller d'un certain nombre de chefs d'État africains, que convoyeur.
- Oui.
- Vous étiez conseiller des pouvoirs du pouvoir en France, et vous citez des gens que vous avez très bien connus et fréquentés, de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy, en passant par Dominique de Villepin, Claude Guéant et tous les autres.
- Moins Mitterrand, parce que vous étiez plutôt d'un côté que d'un autre, mais quand même.
- Alors, moi, ce que je voudrais vraiment que vous expliquiez, Robert Bourget, parce que c'est très… Comment étaient ces relations, ces relations, je dirais, des dons, des cadeaux, parce qu'il y avait quand même beaucoup d'argent, vous dites, et des millions de francs, des millions de dollars, ou appelons-le, l'euro n'existait pas à...
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