Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face. » De retour dans Bercov, dans tous ses états, aujourd'hui dans le face-à-face, André Bercov reçoit Christophe et Hoche-Duval, hauts fonctionnaires et auteurs de « Le prix de l'insécurité », enquête sur une défaillance d'état aux éditions Erol.
- Christophe et Hoche-Duval, bonjour.
- Bonjour André Bercov.
- Je remarque d'ailleurs que vous ne choisissez pas vos sujets par hasard.
- Je vous avais reçu pour l'inflation normative, c'est déjà effectivement les normes, les normes, et on sait que la France crève des normes, c'est-à-dire que tous les codes, tous les fascicules, ils étaient, allez, je schématise, je caricature, disons qu'il y a 40 ans c'était 100 ou 200 pages, maintenant c'est 3000 pages, et vous le racontiez de façon très claire.
- C'est 46,5 millions de mots légifrance, c'est beaucoup plus encore que ce que vous dites.
- Ah oui, combien ? 46,5 millions de mots légifrance.
- Mais alors mots légifrance, expliquez.
- C'est 2583 heures de lecture continue si vous faisiez la lecture de tout le droit applicable.
- Tous les livres de droit, c'est ça.
- Applicable.
- Applicable, oui, c'est ça.
- Applicable en vigueur.
- C'est-à-dire si je veux connaître les lois de mon pays...
- Nul n'est sans signorer la loi, je vous rassure.
- Ah oui, bien sûr.
- Oui, mais alors dites-moi, il me faudrait combien de temps ? 2583 heures.
- Ben c'est pas mal, c'est pas mal.
- Écoutez, on va demander...
- Vous allez demander un congé sabbatique de Sud Radio et vous y grassez.
- Voilà, un congé payé, ça va m'occuper et puis ça va être passionnant.
- Un congé sabbatique, merci.
- C'est mieux que Shakespeare et Voltaire.
- Le prix de l'insécurité en quête sur une défaillance d'État.
- C'est votre nouveau livre, Christophe et H. Duval, donc chez Hérolle.
- Alors, c'est intéressant parce que vous parlez, effectivement, et on pourrait vous dire au départ, une première chose, vous parlez de sécurité, et Dieu sait si on en parle, de sécurité, et ce n'est pas seulement un sentiment d'insécurité, comme disait notre ministre, notre ancien ministre de la Justice.
- Mais il y a quand même, et vous l'en parlez très bien, des insécurités très diverses.
- Et justement, c'est ce qui est intéressant, par exemple, il y a, vous parlez des accidents de la route, d'ailleurs c'est un accident de la route, quelqu'un qui est parti, quelqu'un qui vous était cher, enfin quelqu'un que vous connaissiez bien, qui a initié un peu, peut-être, l'idée de faire votre livre.
- Donc, on sait, il y a des homicides routiers, il y a les accidents de la route, il y a les accidents du travail, il y a un certain nombre de gens qui fait que, voilà, qu'on meurt alors qu'on ne devrait pas mourir à ce moment-là, et pour cette rente, on était là, mauvais moment, bon.
- Et puis, il y a effectivement les homicides, les féminicides, les meurtres, les crimes dont vous parlez, et vous citez Lola, et on pourrait citer un certain nombre d'autres gens, vous avez...
Transcription générée par IA