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Par avec Jean de Kervasdoué

L'écologie, une imposture qui ne dit pas son nom ?


"Au-delà de l’expression de leur conviction, légitime, que la planète est menacée, certains écologistes manient avec virtuosité la mauvaise foi : le débat est refusé, la science est souvent instrumentalisée, les esprits critiques qualifiés de «révisionnistes»". On en parle avec l'auteur de ces propos, Jean de Kervasdoué, économiste de la santé et auteur de "La Grande Mystification" (Albin Michel).
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face. » Aujourd'hui dans le face-à-face, André Bercov reçoit l'économiste Jean de Kervas-Doué qui nous parlera de son dernier livre « La grande mystification, écologie, une imposture ».
- Qui ne dit pas son nom aux éditions Albain Michel.
- Alors Jean de Kervas-Doué, je rappelle que vous n'êtes pas seulement économiste, notamment économiste de la santé, vous êtes aussi agroforestier.
- Vous êtes membre de l'académie des technologies et puis beaucoup d'autres choses.
- Mais alors, c'est intéressant cette grande mystification qui vient de paraître aux éditions Albain Michel.
- Vous avez déjà écrit sur l'écologie, mais là, vous n'y allez pas.
- Effectivement, l'épée n'est pas restée dans le fourreau.
- Et vous y allez effectivement à flamberge au vent.
- Et ce que vous dites en fait quelque part, il faut le dire, c'est que les écologistes ont tué.
- Ou en tout cas, cherchent à tuer l'écologie.
- Quelque part.
- Oui.
- Alors d'abord, si je reprends l'épée, comme vous le dites, c'est parce que les conséquences sont sérieuses.
- C'est-à-dire l'augmentation de notre note d'électricité a été multipliée par 2,4.
- Donc 240%.
- 2,4 en 15 ans.
- Et tous ceux qui nous écoutent le savent.
- Voilà, et on va d'ailleurs continuer à augmenter.
- On a une baisse de la production industrielle.
- On voit aujourd'hui dans la presse Valeo qui ferme des usines.
- On voit les 200 millions ou 200 millions d'euros pour les prochaines éoliennes en mer.
- Oui.
- Etc.
- Donc tout ça, c'est grave.
- Et le paradoxe, c'est qu'ils se sont battus contre le nucléaire, alors que c'est le seul moyen sérieux de limiter les rejets de gaz à effet de serre.
- Ils se sont battus contre les OGM, dont on reparle, parce que les gens qui nous écoutent en ont peur.
- Et j'expliquerai en quoi ils sont mal informés.
- Alors que c'est le seul moyen de sélectionner des plantes qui peuvent faire deux choses.
- Un, résister à la température qui augmente.
- Et d'autre part, éviter les pesticides.
- Et on peut continuer.
- Alors par exemple, les écologistes ou certains écologistes ont brûlé des scieries parce qu'il ne faut pas abattre des arbres.
- Donc moi qui ai été forestier, les arbres, c'est des êtres vivants.
- Ils naissent, ils poussent, ils grandissent et ils meurent.
- Donc si on ne les coupe pas, eh bien, on ne stocke pas le carbone en plus qu'il y a dans les planches.
- Oui, c'est ça.
- Tout ça, c'est absurde avec une croyance dans une nature qui n'a jamais existé.
- Une nature n'a jamais existé, vous dites ? Non, mais la nature, elle évolue tout le temps.
- C'est-à-dire, si nous étions il y a 16 000 ans.
- En fait, ce n'est pas si vieux que ça.
- C'est-à-dire, quand vous prenez Kéops, c'est 4500 ans, la pyramide d'Égypte.
- Donc vous faites trois fois Kéops.
- Bon, d'abord, la mer était 130 mètres en dessous.
- Et puis ici, il y avait des mammouths laineux, des autres...
- Des dinosaures, peut-être ? Non, pas des dinosaures.
- Non, c'est beaucoup...

Transcription générée par IA

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