Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Vers un nouvel essor français, oui on pourrait se poser la question, encore un nouvel essor, encore un nouveau projet, Dieu sait s'il y en a eu.
- Mais je crois qu'effectivement, il faut sortir du négativisme, il faut essayer en tout cas chaque fois qu'il y a des citoyens, des gens qui essayent de faire quelque chose et essayent de sortir de, oui on ne peut rien faire, de constats d'impuissance ou de cynisme résigné, il faut le saluer.
- Et c'est ce qu'a fait Patrice Huiban et un collectif vers un nouvel essor français, un livre qui vient de sortir aux éditions VA.
- Alors je rappelle quand même, bonjour d'abord, évidemment, Patrice Huiban.
- Alors je rappelle qui vous êtes, parce que c'est important, vous n'êtes pas sorti simplement d'une grande école, vous êtes ça c'est rien.
- Vous êtes breveté de l'école de guerre.
- Vous avez été officier de l'armée de terre et vous êtes venu au fonctionnaire au sein d'un précis jeu corps de contrôle avant de rejoindre le tissu entrepreneurial français en tant que cadre dirigeant dans le secteur privé.
- Donc voilà, armée, militaire et aussi secteur privé.
- Vous avez enseigné à Sciences Po, vous préparez des cadres de la sécurité sociale au concours d'accès à l'école nationale supérieure de sécurité sociale et vous êtes président du mouvement Nouvelle Essor Français.
- Alors j'allais vous dire pourquoi dans la foultitude de paroles, partis, de mouvements, d'associations, de think tanks et compagnie qui sont déjà, qui pullulent sur l'histoire française et qui proposent leur recette, magique ou non, pourquoi avez-vous ajouté, qu'ajoutez-vous au paysage ? Écoutez, tout simplement parce qu'aujourd'hui on constate une forme de médiocratie, c'est-à-dire que l'élection présidentielle, ce qui est spécifique à la France, écrase tout.
- Contrairement aux autres démocraties européennes, je dirais le cœur du réacteur démocratique, ce sont les élections au Parlement, donc moins personnifiées, et donc les partis politiques qui devraient être des laboratoires d'IT et qui se présentent aux élections, se sont hélas muets en écurie à égaux, et c'est un peu, si vous me permettez l'expression, le concours de beauté permanent.
- Donc nous on fait les choses dans l'ordre, on fait un produit politique, travaillé pendant cinq ans parce que gouverner la France ça ne s'improvise pas.
- Une fois que vous êtes aux manettes, c'est un peu le grand vide, si vous me permettez l'expression, dans un parc d'attraction, vous êtes scotché au siège, donc c'est avant qu'il faut réfléchir, et toutes propenses sont gardées, comme il y a 80 ans, et sans risquer notre peau, donc il n'y a pas de mérite.
- Comme Jean Moulin, on essaie de tirer la manche de toutes les formations compatibles que la nation partage, qui pensent qu'il n'y a pas de démocratie sur la nation, et donc on tire la manche pour les alerter sur des mesures de bon sens à mettre en œuvre pour redresser le pays avec, au cœur de cette démarche, une...
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