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Par avec Valérie Saas Lovichi

Les chiffres en berne de la restauration et de l'hôtellerie en Ile-de-France


La restauration et l'hôtellerie en Ile-de-France ne sont pas au mieux
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- « Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face-à-face. » « Tu peux pas me répondre autrement, non ? J'ai déjà dit cent fois que pour simuler le feuillage des oeufs de Mimosa, je voulais de l'estragon et non pas du persil. » « Je m'en fous, parlez-en au chef. » « Je m'en fous, moi je m'en fous du chef. » « Qu'est-ce qu'il y a ? » « Ça va mon petit Marcel ? » « Très bien, qu'est-ce qu'il y a ? » « Y'a rien, t'es un débroutille. » C'était le grand restaurant, évidemment, Louis de Funès, film culte bien sûr.
- Et aujourd'hui, nous parlons restauration.
- Non pas restauration de monuments historiques, bien sûr.
- Restauration qui nous permet à chacun de goûter aux joies de la table et de la boisson.
- Et nous recevons Valéry Sass-Lovici, c'est Corse.
- Vous êtes vice-président du groupement des hôtelleries et restaurations Paris-Ile-de-France.
- Vous avez vous-même un restaurant, le Patio, près de l'Opéra.
- Et on va parler, effectivement, on n'en parle pas souvent ici.
- On devrait en parler plus, en tout cas, dans l'émission, de la restauration, des problèmes de la restauration.
- Et surtout, de comment vit la restauration.
- Parce que la restauration, c'est plus que la ration.
- C'est Jacques Chardon qui disait « L'amour, c'est beaucoup plus que l'amour ».
- Eh bien, le restaurant, ce qu'on appelle la bonne bouffe et non pas la mal bouffe, bien sûr, c'est beaucoup plus que manger, c'est autre chose.
- Et justement, vous avez sorti, je rappelle que vous êtes vice-présidente du groupement des hôtelleries et restaurations.
- de Paris-Ile-de-France.
- Ça représente 3500 établissements et 80 000 salariés, il faut le rappeler.
- Et alors, vous avez sorti une enquête.
- Une enquête, justement, intéressante.
- Vous savez, on dit « Post-coïtum, animal tristé ».
- Est-ce que « Post-jeu olympique, restauration tristée ».
- Eh bien, oui, mon cher André Bercoff.
- Effectivement, on a ressenti beaucoup de douleurs, de difficultés de la part de nos adhérents qu'on avait régulièrement au téléphone, qu'on voyait, qu'on côtoyait pendant ces temps qui ont précédé les JO, pendant et après.
- Et on avait énormément de remontées négatives, de situations, même y compris très dramatiques, de restaurateurs qui étaient dans la difficulté, dans la grande difficulté.
- Après ces 15 jours de JO et même avant, d'ailleurs.
- Même avant, en fait.
- On peut dire qu'en fait, les choses ont commencé à partir de début juin, dans la réalité.
- Début juin.
- Oui, tout à fait, début juin.
- Pour une raison, en fait, pour des raisons multiples et variées.
- En fait, globalement, on a eu...
- Une communication de la part des pouvoirs publics, pris au sens très large, qui était extrêmement anxiogène.
- Du reste, en tant que GHR Paris, on a dénoncé très rapidement, dès le mois de janvier dernier, on a dénoncé cette communication très anxiogène, en fait.
- Le tel, c'était les transports ne vont pas tenir, aller en télétravail, partir en vacances, etc., etc.
- Bon, alors, on peut comprendre, essayer de comprendre...

Transcription générée par IA

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