Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Un face-à-face d'André Bercov consacré à la situation au Liban avec le chef d'orchestre ukrainais et l'attaché culturel à la délégation du Liban auprès de l'UNESCO, par Atrisque qui est aussi l'auteur de les paramètres d'Hérodote ou les identités culturelles collectives et c'est aux éditions de L'Orient le jour.
- Et je suis très heureux d'accueillir effectivement Bajat Atrisque et Hugues Reynert et puis nous allons accueillir le père Anit Aouk qui lui est à Beyrouth parce qu'on ne parle pas assez du Liban, parce que le Liban est un pays fabuleux.
- Je ne vais pas parler de moi mais j'y suis né, j'y ai grandi et je dois beaucoup beaucoup au Liban, c'est un pays de cœur, c'est mon pays de cœur.
- Et qui a été, je dois dire, on ne va pas rentrer, on ne va pas faire de la politique ici, on va parler surtout d'humanitaire et d'aide parce que c'est le plus important.
- Et c'est un pays qu'il faut dire que depuis pratiquement 50 ans, il est victime de la guerre des autres.
- On se bat sur le dos du Liban, on règle ses comptes sur le dos du Liban, que ce soit des grandes puissances, des puissances moyennes et autres.
- Et comme le Liban n'a pas les moyens d'effectivement d'avoir une immense armée et d'avoir vraiment tous les moyens de se défendre, et bien voilà.
- On règle ses comptes sur le dos du Liban et c'est très triste.
- Et on espère évidemment, évidemment, que le Liban recouvrera un jour et j'espère un jour très proche à cette espèce de formidable équilibre et de formidable surtout richesse culturelle, je dirais existentielle, artistique, que nous avons tous connu, ceux en tout cas qui ont vécu dans les années 60, 70 et quelques et avant.
- Et même après, voilà.
- Parce que je veux dire, je dois, je finis sur moi.
- Je dis simplement que je suis retourné très souvent au Liban.
- Et ce qui est extraordinaire, c'est que même en pleine guerre, même en pleine tension, il y avait toujours cet formidable appétit de vivre, de savoir se moquer de soi-même, d'avoir de l'humour, d'avoir vraiment de la chaleur.
- Vous savez, c'est Arthur Adamov qui parlait de chaleur humaine.
- Alors, arrêtons de parler de moi, parlons de vous, Ugréner.
- Comment vous me trouvez en ce moment ? Je crois que toutes vos cellules doivent être fières de vous parce que vous faites un boulot super.
- Mais c'est très gentil.
- Mais après ce...
- Alors, Ugréner.
- Alors, parlons de moi maintenant.
- Ministre d'absence en concert, chef d'orchestre, compositeur, il faut le savoir.
- Vous avez d'ailleurs tenu l'orchestre de Sarajevo.
- Vous avez d'ailleurs...
- Pendant la guerre.
- C'est votre espèce d'ambition d'être au-dessus des autres.
- Vous avez fonctionné au Mont-Blanc, mais si.
- Non, non, au-dessus des autres, pas du tout.
- Je veux dire, les autres sont déjà au-dessus de moi, donc je me hisse.
- Alors, je dis simplement, et on va...
Transcription générée par IA