Retranscription des premières minutes du podcast :
- Calos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
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- Calos présente...
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, midi 14h.
- André Bercov.
- Voilà, c'est une chanson, c'est une chanson et le chanteur, il est avec nous.
- Il est, je peux dire aujourd'hui, il est moins connu comme chanteur que comme leader politique.
- Et j'ai le plaisir de recevoir, ce n'est pas la première fois, Ferah Mehni, qui est président du mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie et du gouvernement kabyle en exil.
- Je rappelle qu'il a écrit La Réflexion dans le feu de l'action, histoire de la renaissance du peuple kabyle, chez Fauve Éditions en 2021.
- Et vous préparez...
- La France va-t-elle perdre, effectivement, l'Afrique, c'est ça ? Excusez-moi, mais bonjour à tous d'abord.
- Merci de me recevoir dans votre émission.
- En fait, La France va-t-elle perdre l'Afrique, c'est un livre que j'ai écrit et publié aux éditions Passy, ici en France, en 2013.
- En 2013.
- Vous étiez déjà visionnaire, là.
- Je prépare la suite pour donner de l'espoir à la France de trouver une nouvelle place en Afrique, mais avec d'autres réflexes, d'autres objectifs, d'autres méthodes que celles et que les qu'elle a utilisées jusqu'à présent.
- Mais alors, justement, Ferrand Méni, commençons par parler de ça.
- Mais vous avez commencé comme chanteur, c'est ça ? Oui.
- C'était un hobby, c'était...
- Très jeune, j'ai embrassé la chanson parce que j'ai une âme qui vibre un peu à la poésie et à la mélodie.
- Et il y avait des modèles pour moi, comme un certain Chérifreddame et quatre autres chanteurs cabiles qui m'avaient inspiré.
- D'accord.
- Et voilà.
- Je suis devenu chanteur en même temps que j'étais étudiant à sciences politiques à Alger.
- À Alger ? À Alger, oui.
- Et donc, le chanteur était fortifié par les études du jeune homme.
- Et...
- L'homme politique se fortifie à travers la chanson, également.
- Mais ça me paraît de bon fortifiant, ça, de part et d'autre.
- Peut-être que la chanson restera plus...
- On se demande, en général, c'est l'art.
- La politique, c'est beaucoup plus difficile, mais très intéressant aussi, l'art du relatif.
- Mais alors, justement, je voudrais revenir à ce livre que vous aviez écrit il y a dix ans et dont vous êtes en train d'écrire la suite.
- Mais est-ce que ce n'est pas...
- Alors, je vous pose la question tout de suite.
- Est-ce que ce n'est pas trop tard ? Parce que...
- Depuis quelques années, et vous avez vu ce qui s'est passé au Burkina Faso, au Mali et ailleurs, enfin, on ne va pas détailler tout cela, il nous faudrait des heures, mais on a l'impression qu'aujourd'hui, que face à la Chine, à la Russie, au Brésil et à d'autres pays, sans parler des États-Unis, on a l'impression que la France a perdu l'Afrique, effectivement.
- C'était bien ma lecture des événements et des signes avant-coureurs qui étaient devant nous en 2013.
- Et j'avais également fait un autre livre...
Transcription générée par IA