Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le face-à-face, c'est maintenant, et on va parler de quoi ? Évidemment, des agriculteurs. Des agriculteurs, de leur division, mais de leur combat.
- On se rappelle que c'est quand même étonnant. Enfin à chaque fois, on le dit, mais à chaque fois... Moi, je vais vous dire ce qui m'étonne, ce qui me...
- Les bras m'en tombent. Au fond, la France qui a été pendant des siècles et des siècles le pays le plus agricole de l'Europe, le réservoir, le grenier à blé, tout le reste, eh bien aujourd'hui, on se dit, mais est-ce que franchement, ça va continuer comme ça, où effectivement, maintenant, il y a les poulets ukrainiens, il y a le Mercosur, il y a la viande d'Argentine, il y a effectivement... On embête les agriculteurs avec toutes les normes, mais alors, en dehors, non, non, non, on va pouvoir recevoir de la nourriture, on va pouvoir recevoir des aliments, on va pouvoir recevoir des produits où ils n'auront pas les mêmes taxes, ils n'auront pas les mêmes interdictions, ils n'auront pas les mêmes interdits, c'est-à-dire les deux poids et deux mesures deviennent dix poids et dix mesures.
- Alors aujourd'hui, effectivement, des tracteurs ont afflué des quatre coins de la France pour se rendre à Paris. Qu'est-ce qui se passe exactement ? Bonjour, Véronique Lefebvre.
- Véronique Lefebvre. Bonjour, est-ce que vous êtes avec nous ? Bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous.
- Je suis avec vous.
- Très bien. Et je sais que vous êtes très occupée aujourd'hui. Je voudrais savoir un peu où on en est à l'heure où on parle, effectivement, du mouvement aujourd'hui, à l'heure où on parle en ce moment.
- Vous m'entendez ou pas ? On se parle.
- Oui.
- Je vous entends. Vous m'entendez ? Oui, très bien. Très bien.
- Allez-y.
- Ok. Eh bien, écoutez, à l'heure où on se parle, de nombreux agriculteurs sont encore en train de converger vers Paris. Ils viennent de l'est de la France, du Doubs, de Lyon, de ces départements.
- Ils vont rejoindre les autres collègues et essayer d'atteindre la cible, d'aller à la rencontre de tous les parlementaires.
- Toujours est-il que nous avons fait ce que nous avions dit.
- Nous avions demandé un rendez-vous avec le Premier ministre. Il est seulement fixé la semaine prochaine. En attendant, je pense que la coordination rurale aura démontré une nouvelle fois qu'elle est le seul syndicat à parler, à défendre les agriculteurs, à interpeller ce ministère.
- Et on pensait justement qu'il aurait répondu favorablement à notre demande, puisque la campagne électorale pour les élections de chambre d'agriculture...
- Démarre demain. Donc, en fait, on a affaire à un gouvernement qui cherche en permanence à gagner du temps.
- Oui. Alors, justement, quelques esprits chagrins et peut-être quelques mauvaises langues disent que tout cela, aujourd'hui, c'est en fonction, effectivement, des élections à la chambre d'agriculteur et que la coordination rurale, qui fait déjà 31% des voix, veut aller plus loin et que c'est une question de concurrence.
- Oui.
- Qu'est-ce qui se passe...
Transcription générée par IA