Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Un certain Gérard Collomb, paix à son âme, qui était maire de Lyon et qui a été ministre, disait « nous avons vécu longtemps côte à côte, est-ce que nous n'allons pas vivre face-à-face dans cette France ? » « Que faire aux éditions Nouveau Caractère ? » Emmanuel Lerichouf, bonjour.
- Vous avez 36 ans d'active, c'est ça ? C'est ça même, oui.
- Et vous avez arrêté le service d'active en 1994, il y a une trentaine d'années ? De 2096, oui.
- Voilà, 96, voilà.
- Non, non, c'est pas 96, vous vieillissez.
- C'est 2006.
- À 2006, et ensuite je suis allé en entreprise pendant 10 ans, quasiment.
- C'est ça, vous avez été, vous le racontez, en entreprise, et puis vous avez fait tout ce travail qui vous a donné le surnom de général des banlieues.
- C'est exact, oui.
- Et on va en parler parce que c'est très intéressant, vous racontez, dans un dialogue, dans ce livre, un dialogue avec Kevin, quelqu'un justement des banlieues, qui a été animateur, vous avez fait un dialogue très passionnant, je veux dire.
- Vraiment, c'est un livre qui est très intéressant parce qu'on voit à la fois, effectivement, le côté actif, le côté où on se bat, et puis le côté, effectivement, scisif, c'est-à-dire qu'il faut remonter le crochet, quelquefois il redescend, mais il ne faut pas s'arrêter, et justement, vous dites, comme disait un certain Philippe Labreau, mais pas du tout sur le même domaine, tomber 8 fois sur le V9, ou tomber cette fois sur le V8, et c'est très intéressant parce que vous racontez, justement, dans ce livre, votre itinéraire, vous avez déjà d'ailleurs écrit des livres là-dessus, on vous avait reçu, pour ça, et je rappelle aussi que vous avez participé à la fameuse lettre des généraux, où vous disiez, on est dans un...
- On est dans le pétrin, il s'agirait peut-être de se réjeter un peu.
- Voilà, exactement, et puis comme disait quelqu'un, ce n'est pas parce qu'il fait sombre qu'il faut manquer de tenue, et justement, vous avez essayé, alors, je voudrais qu'on parle de cela, aujourd'hui, nous sommes en 2025, ça fait donc quand même pratiquement, justement, après ces 10 entreprises, après votre carrière dans l'active, et puis vous vous êtes occupé, justement, de cette France en déshérence, de cette France en déshérence, alors, de toutes les manières, et votre interlocuteur qui vient de dire, oui, France en déshérence, mais il ne faut pas remplacer la France en déshérence par la France en assistance, je veux dire que les deux, effectivement, Karim Dessila, les deux pièges, quoi, le double piège, c'est d'un côté, on laisse tomber une partie de la population, mais d'un autre côté, on incite...
- on assiste, au sens littéral du terme, cette population avec des inventions, mais est-ce qu'elles vont où elles doivent aller ? Alors, justement, aujourd'hui, on est en 2025, Général de Richouft, si vous faites un bilan, vous dites quoi ?...
Transcription générée par IA