Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h. André Bercov.
- Et nous sommes toujours, pour notre plus grand plaisir, avec Xavier Driancourt, ex-ambassadeur de France en Algérie.
- Je rappelle, à deux reprises, il a été pendant 7 ans. Donc s'il y a quelqu'un qui connaît effectivement et l'Algérie et la relation entre la franco-algérienne, c'est bien lui.
- Et justement, on parlait aux rentaines de Xavier Driancourt. C'est quand même intéressant. J'avoue que ça m'a échappé. Je n'ai pas lu.
- Mais il y a quelques semaines, même pas, le journal français L'Opinion, Nicolas Béthoud, le directeur, a interviewé le président algérien Théboune.
- Qu'est-ce qu'il disait ? Parce qu'il disait beaucoup de choses, Théboune.
- Oui. C'est assez révélateur de l'état d'esprit que vous évoquiez juste avant la pause. Il y a toute une série de contre-vérités qui sont annoncées.
- Énoncées par le président algérien. Alors d'abord, l'énormité absolue, c'est qu'il dit qu'on a arrêté Boilem Sansal parce qu'il avait dîné la veille au soir avec Xavier Driancourt.
- Ah bah c'est grave. Donc vous voyez... Méfiez-vous, André Bercoff. En sortant d'ici, vous risquez d'être arrêté.
- Je reçois Xavier Driancourt. Ça me met en danger. Ah, il a dit ça tel quel ? Il a dit tel quel. À dîner avec Driancourt, c'est une condamnation.
- Donc il ne parle plus du Maroc ou des déclarations de Boilem Sansal.
- Dans la presse française. Non, il donne ça comme argument. Il dit également que... Parce qu'il a interrogé sur la question de l'immigration.
- Et il dit... Mais je vais reprendre des Algériens qui sont en situation irrégulière aux États-Unis, parce que vous comprenez, les États-Unis ont, eux, un problème migratoire.
- Mais la France n'en a pas. Or... Bon, on connaît la situation en France. C'est bien. C'est bien.
- Didier Leschi, qui vient parfois sur cette antenne, disait récemment qu'il y a...
- L'Observatoire de l'immigration. Oui. Non, de l'Office français de l'immigration, qui est le bras séculier du ministère de l'Intérieur.
- Tout à fait, oui. Tout à fait. Et Didier Leschi est préfet et directeur général de l'OFI. Et Didier Leschi rappelait qu'en 2024, il y a eu 35 000 Algériens Tout à fait, oui. Tout à fait. en situation irrégulière aux États-Unis.
- En situation irrégulière contrôlée. Contrôlée. 35 000 en situation irrégulière contrôlée.
- Donc si on ajoute ceux qui ne sont pas contrôlés, ça fait peut-être 30 000 en plus. Donc on doit être, disait Didier Leschi, autour de 50 000, 60 000 Algériens en situation irrégulière, dont 35 000 ont été contrôlés. Et ceux-là, ils ne comptent pas pour le président Théboune.
- Et ceux-là ne posent pas de problème migratoire pour le président Théboune. Il dit d'ailleurs qu'il n'y a pas...
- Il dit qu'il n'y a pas d'Algériens en situation irrégulière. Il dit « Je n'en envoie pas en France ». En France, vous n'avez que des médecins, des ingénieurs, des cadres qui sont parfaitement intégrés en France. Donc où est le problème ? Et donc il dit tout ça d'un journal français, l'opinion. Tout à fait.
- Et donc il arbore une parfaite bonne conscience. Enfin en tout cas...
- Une parfaite mauvaise foi et une parfaite bonne conscience.
- Oui. Et alors justement, mais parlons un peu de ça. Et il se réjouit, si vous parliez justement des journaux algériens.
- On a tous vu Macron rabroue Retailleau ou le remet à sa place, etc., dans une jubilation que l'on peut d'ailleurs comprendre si on est journaliste algérien ou autre. Mais justement, parlons un peu de ça même. Est-ce qu'il y a mystère ? Il y a quoi ? C'est-à-dire comment il se fait ? Encore une fois, il n'y a pas de jugement ni moral ni autre.
- Il ne s'agit pas d'invectiver ou de juger. Mais qu'est-ce qui fait qu'entre un président, son Premier ministre et son ministre de l'Intérieur, sur une situation aussi importante et sur une question aussi délicate que celle des rapports France-Algérie, il y a des déclarations, donc, et vous les connaissez mieux que moi, Xavier Triancourt, donc d'abord la submersion de la part de François Bayrou. Il faut revoir les accords, dit le même Premier ministre.
- Alors, Bruno Retailleau qui dit « Écoute, c'est plus possible, ça ne...
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