Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face. » « Et pour réagir en direct, n'hésitez pas à appeler le 0 826 300 300. Je répète, 0 826 300 300. » « Vincent Louau, sénateur Horizon d'Indre-et-Loire, bonjour. » « Bonjour à vous. » « Fabien Bouglet, expert en politique énergétique, auteur de plusieurs livres, dont le plus récent « Guerre de l'énergie aux éditions de Rocher », mais il faut aussi lire les autres. » « Ce qui se passe en ce moment, notamment, par exemple, on va parler d'Agnès Pannier-Runacher, la ministre de l'énergie, qui dit, c'est officiel, la programmation pluriannuelle de l'énergie PPE, donc la PPE, prévoit une augmentation de 25% de la production d'électricité d'ici à 2035, axée, attention, sur l'énergie renouvelable. Et ça va coûter combien, alors, tout ça ? » « 300 milliards d'euros. Ben, écoutez, au stade où on en est, au diable l'avarice, bien sûr, quoi qu'il en coûte. Et l'avenir nucléaire, ben écoutez, oui, oui, mais ça passe après.
- Pour le moment, énergie renouvelable. Voilà. Donc, qu'est-ce qui va se passer avec cette facture, avec tout cela ? Eh bien, on va en parler avec nos deux invités. Mais auparavant, on va peut-être parler de quelque chose qui a effectivement fait beaucoup polémique et à juste titre.
- Ce sont les zones à faible émission. Et ce qu'on a dit à propos des gens dont les voitures ne sont pas encore des voitures électriques, ne répondent pas aux critères choisis, et qui auront le droit à entrer dans certaines villes à jour fixe, et attention, à jour très comptabilisé.
- Alors, sénateur Louau, vous avez pris un peu, vous avez manifesté de façon très claire votre opposition.
- Vous n'êtes pas le seul. Il y a un certain nombre de maires aussi qu'il le faut. Alors, parlons un tout petit peu de ces ZFE.
- Ces discriminations positives, c'est quoi ? Pour la discrimination positive, vous y allez un peu fort, on est dans un monde où on oppose les populations, où une certaine pensée de vertu sous prétexte d'enjeux de santé, d'environnement, veut imposer au restant de la population une certaine pensée de ce qu'ils estiment.
- Et ils utilisent toutes les petites ficelles des peurs et toutes les petites ficelles pour mettre en opposition nos habitants, nos citoyens.
- Ça fait un peu des sous-citoyens, en fait. On fait du sous-citoyen de seconde zone qui n'aurait pas les moyens de se payer une voiture électrique ou une voiture dernière génération. Donc, j'ai fait une proposition de loi là-dessus la semaine dernière parce que, vous savez, c'est très simple.
- J'étais dans mon département à Tours et on a une ZFE.
- Et toutes les villes n'en ont pas parce que celles qui ne sont pas polluées, c'était un peu bête de faire une ZFE.
- Le gouvernement, en juillet, s'est dit en fait, ceux qui n'ont pas trop de pollution, ils ne sont peut-être pas concernés.
- Il était temps de se réveiller. J'ai fait cette proposition parce que j'ai vu un de mes habitants d'à côté de Chenonceau qui m'a dit « Vincent, toi, t'es un mec sympa, je t'aime bien, mais vous ne servez à rien. Vous les députés, les sénateurs, même si j'ai beaucoup d'affection pour toi, vous nous pondez tout un tas de bêtises qui, en fait, sont là pour nous emmerder. » J'ai déjà un peu honte de me trimballer avec mon taco toute la semaine dans mes villages.
- Par contre, une fois par mois, il faut que j'aille à Tours. Et là, je n'ai plus le droit d'aller à Tours.
- Et donc, j'ai fait un petit SMS à mes collaborateurs pour leur dire « Vous me faites une proposition de loi sur ZFE ».
- Et c'est comme ça que c'est né. Je l'ai déposé trois jours après. Et aujourd'hui, on est à 55 ou 56 co-signatures de mes collègues sénateurs.
- Donc, je les remercie parce qu'ils me font confiance pour non pas abroger ZFE parce qu'on n'est pas quand même des gros lourds.
- On fait de la politique un peu subtilement. Mais pour dévitaliser ZFE. En fait, j'enlève tout ce qui est obligatoire.
- Et je laisse la possibilité pour...
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