Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Eh bien le face-à-face aujourd'hui, je vais le commencer par un exergue, par un exergue qui est dit à la fin d'un livre, et à la fin d'un ouvrage vraiment que je vous recommande, parce que c'est un ouvrage qui explique la France d'aujourd'hui comme très très très peu d'ouvrages le disent. Pourquoi ? Pour une raison très simple, ce n'est pas un ouvrage de sociologue, ce n'est pas un ouvrage de philosophe, ce n'est pas un ouvrage de quelqu'un qui est loin du réel, c'est quelqu'un qui a vécu un réel, un réel d'une certaine France, d'une certaine France qui est quotidienne, parce que la France c'est bien des discothèques, des dancing, la France de la nuit, la France...
- Pas à Paris justement, mais à Rennes et ailleurs. Et je voudrais commencer par cet exergue magnifique, et ça vous rappellera une certaine phrase d'un ancien ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti.
- Écoutez ceci. Sur la question de l'éclairage, M. Brossard, conseiller municipal et élu de quartier, précise qu'il faut distinguer le sentiment d'insécurité que peut générer l'obscurité et l'insécurité réelle.
- Il considère que les piétons peuvent aujourd'hui s'équiper de lampes.
- Vous avez entendu, hein ? Je répète, parce que c'est vraiment intéressant.
- Sur la question de l'éclairage, M. Brossard précise qu'il faut distinguer le sentiment d'insécurité que peut générer l'obscurité et l'insécurité réelle.
- Donc les piétons peuvent aujourd'hui s'équiper de lampes. Alors c'est quoi ? Eh bien c'est Léonique Briereau, adjointe à la maire de Rennes, adjointe déléguée à la sécurité, qui fait le point sur l'avancement de la stratégie territoriale de sécurité, et prévention de la délinquance 2021-2026.
- Nous sommes, je le rappelle, en 2025, en mars 2025.
- Et voilà, et ça vous rappelle un certain sentiment d'insécurité.
- C'était le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, n'est-ce pas ? Il n'y a pas d'insécurité, il y a un sentiment d'insécurité.
- Et alors ce livre, signé Le Yarl, ça va mal finir.
- C'est un livre qui est paru aux éditions Nimrod.
- Nimrod, c'est bien ça.
- Eh bien je vais vous dire en quoi c'est un livre qui m'a beaucoup touché, et je crois que, je le sais que je ne suis pas le seul, c'est parce que, vous savez, il y a une dizaine d'années, un livre avait fait pratiquement un million d'exemplaires, avait fait vraiment, fureur Jacques, plus de dix ans, qui s'appelle La France orange mécanique.
- L'auteur, Laurent Bertone, avait simplement compulsé une série de cinquante journaux régionaux pendant deux jours, et en pointant les incivilités, les actes de violences, les histoires, et ça a éclaté à la tête de beaucoup de gens qui disaient « Ah bon, ça se passe comme ça en France ? » Parce que, évidemment, si on est dans tel ou tel quartier, on ne voit rien, ou presque rien.
- Ah ben ça n'est même pas arrivé à moi, donc ça va.
- Et là, ce livre, ça va mal finir, du Yarl.
- Ce qui est intéressant, c'est que c'est La France orange mécanique, mais vécue de l'intérieur.
- Donc c'est-à-dire que c'est quelqu'un, le Yarl, et on va en parler avec lui, qui a vécu quotidiennement, dans les divers établissements dont il s'est occupé, le dernier étant un établissement à Rennes, le 1148, le Life Club de Rennes.
- Et ça se raconte, et c'est pour ça que c'est un livre unique, enfin, à mon sens, qui se raconte de l'intérieur, ce qui se passe.
- Et puis, il prend le temps de réfléchir là-dessus.
- Bonjour.
- Bonjour, merci pour l'invitation.
- Dites-moi, alors, juste rapidement, vous m'avez posé la question cent mille fois.
- Alors, le Yarl, si j'ai bien compris, c'est un chef de guerre viking, c'est bien ça ? Chef de guerre, chef de clan viking.
- C'est comme ça qu'on appelait les chefs de clan, à l'époque, vikings.
- C'est scandinave.
- C'est ça, c'est scandinave.
- Et donc, vous avez pris, évidemment, ce pseudo, enfin, cette étiquette qui est devenue très forte, parce que, ce qui est intéressant aussi, je le dis d'emblée, c'est que vous avez été très connu, au départ, par les réseaux sociaux.
- Enfin, vous vous êtes mis aux réseaux sociaux, très vite.
-...
Transcription générée par IA