Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
- Organisation mondiale de la santé.
- L'OMS, qui ne connaît évidemment entendu parler de l'OMS.
- Notre ministère de la santé mondiale.
- De la santé ou d'autres choses ? Bonjour Jean-Frédéric Poisson.
- Bonjour René Bercov.
- Alors vous êtes, vous ne vous présentez pas, ancien député, président de VIA et du parti chrétien démocrate.
- Et vous avez écrit un livre, encore une fois, que vous m'avez dit avoir auto-édité parce que l'éditeur était un peu frileux et je ne comprends pas pourquoi.
- Parce que c'est un pâtif fascicule que franchement, toute personne soucieuse de ce qu'on appelle la santé, je ne vois pas une personne qui n'est pas soucieuse de sa santé et de celle de ses proches et autres.
- Alors, vous mettez OMS l'overdose pour que la France s'en sorte.
- Faut-il en sortir ? Alors c'est vraiment la question à se poser.
- Mais je voudrais qu'on rappelle très rapidement, puisque vous racontez dans votre opuscule et qui est vraiment bourré d'informations.
- Au fond, l'OMS, au départ, ça part de très bons sentiments et d'une très belle chose.
- Enfin, je ne dirais pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
- Mais quand même, comment c'est sorti ? Je crois que c'était en 48 ou 49.
- C'est juste après la Seconde Guerre mondiale.
- C'est une des grandes organisations internationales qui arrivent après la Seconde Guerre mondiale.
- Comme l'ONU et autres.
- Exactement, l'UNESCO et ainsi de suite.
- Qui, dans un élan de solidarité internationale, découvre, ou enfin en tout cas, prend acte du fait qu'il y a des disparités de développement très importantes entre les pays sur la planète, qu'un certain nombre de populations n'ont pas accès à une santé de qualité.
- Et donc, on décide sur le plan international de créer cette organisation pour partager les bonnes pratiques, partager les connaissances.
- Les protocoles, les statistiques, toutes les données d'épidémiologie et de médecine qu'on peut partager.
- De temps en temps, par solidarité, fournir des moyens aux pays qui en manquent pour donner à leur population une santé de qualité.
- Et puis donc, c'est une œuvre de fraternité universelle.
- Voilà. Et donc, on est tous d'accord.
- Là-dessus, il n'y a pas de problème.
- Mais, ça dérape vite.
- Alors, on va en parler de ce dérapage.
- Apparemment, je vous rappelle quand même, parce que vous êtes très nombreux à nous écouter.
- 0826 300 300.
- Si vous avez envie d'intervenir, de poser des questions à jean-phédéric.com.
- De toute façon, jusqu'à 14 heures, nous sommes ensemble.
- 0826 300 300.
- L'Organisation Mondiale de la Santé.
- Alors, justement, ça dérape vite.
- Comment ça dérape ? Ça dérape parce que, dans ce monde qui est en reconstruction, un certain nombre d'esprits qui sont assez malthusiens, c'est-à-dire considèrent que, vous savez, il y a un gâteau à se partager.
- Le gâteau ne peut pas grandir.
- Donc, si on veut davantage de parts de gâteau, il faut qu'il y ait moins de convives.
- C'est la logique.
- De la décroissance, d'une certaine manière, c'est la même logique.
- Et un certain nombre de personnes considèrent que, pour les pays qui sont alors, on appelle ça les pays du tiers-monde, puis on appellera ça les pays en voie de développement.
- Ça, c'est l'ancien vocabulaire que nous avons connu.
- Aujourd'hui, on les appelle les BRICS, entre autres.
- Entre autres, donc ils vont très bien, merci pour eux.
- Mais, à cette époque-là, on se dit, ben oui, mais, un certain nombre d'économistes disent, si la croissance démographique est trop rapide, il ne peut pas y avoir de développement économique stable.
- Parce que, si la population croît plus vite que le développement économique, ben évidemment, on reste dans un état de pauvreté, ce qui peut s'entendre.
- Plutôt que de se demander comment accélérer le développement économique, Ben oui, c'est peut-être mieux, c'est peut-être plus normal.
- C'est la question du numérateur et du dénominateur.
- Vous savez, c'est là où va la fraction.
- On va se demander comment contrôler la croissance de la population.
- Et très vite, dès les années 50, l'OMS va s'engager dans des campagnes massives de contrôle de la population.
- Ah, ça a été un des premiers objectifs, pratiquement.
- Les premières commencent, je crois, en 54.
- Alors, contrôle...
Transcription générée par IA