Quel est le prix à payer quand on s'interpose lors d'une agression ?
Les invités
Accompagné d'un invité expert, André Bercoff détaille pour vous, du lundi au jeudi, un fait marquant de l'actualité du jour. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"Quel est le prix à payer quand on s'interpose lors d'une agression ?"
"Quand on arrive en ville, tout le monde change de trottoir. On n'a pas l'air viril, mais on fait peur à voir. Des gars qui se maquillent."
André Bercoff : Quand on arrive en ville, Daniel Balavoine, effectivement quand on arrive en ville, car certains arrivent en ville, on se demande ce qui peut se passer. Vous savez, on a même parlé de sentiments d'insécurité, mais pas d'insécurité. Aujourd'hui, tout ça a volé en éclats. Quel est le prix à payer quand on s'interpose lors d'une agression ? C'est ça la question. Et on la pose effectivement à Charles Demassieux. Charles Demassieux vous êtes auteur. Vous travaillez sur un site internet effectivement en ce moment. Et vous avez, en octobre dernier, très exactement, il vous est arrivé quelque chose. Il est arrivé quelque chose à une voisine à vous. Et vous avez réagi. Racontez-nous, qu'est-ce qui s'est passé, comment et d'abord où ?
Charles Demassieux : Bonjour Monsieur Bercoff. Tout d'abord, merci de me recevoir. En fait, j'avais un projet de longue date d'aller habiter en province avec ma compagne. Nous avons donc acheté une maison dans la Creuse. Et un matin, au moment... Enfin, ce n'est pas un matin, c'est un midi. Au moment où nous étions autour de la table, j'entends une femme hurler. Et juste après, un homme menacé de mort. Donc je prends peur.
"De toute façon je vais tous vous tuer."
André Bercoff : La menacée de mort, vous voulez dire ?
Charles Demassieux : La menacée de mort. Je l'entends parce que les fenêtres sont ouvertes mais je ne vois toujours pas la scène. Donc je prends peur et je dis par avance que je prends sur moi un stylo coupé papier que je garde toujours sur moi parce qu'il se trouve que j'ai été agressé trois fois en région parisienne, dont une fois gravement il y a plusieurs années. Et je cours et là je vois une vieille dame terrorisée. Plus sa belle-fille et un homme qui tourne autour d'elle en disant "de toute façon je vais tous vous tuer." Je vois que l'homme est sérieusement alcoolisé. (...)