The last French soldiers board a French military plane to leave Niger for good, at the French base which was handed over to the Nigerien army, in Niamey on December 22, 2023. - The last French troops withdrew from Niger on December 22, 2023, marking an end to more than a decade of French anti-jihadist operations in west Africa's Sahel region, AFP saw and Niger's military announced.
The French exit from Niger leaves hundreds of US military personnel, and a number of Italian and German troops, remaining in the country. (Photo by BOUREIMA HAMA / AFP)
Des troupes françaises en Ukraine ? Nul n'est au-dessus de la Constitution ?
2 ans après le début du conflit russo-ukrainien, Emmanuel Macron a tenu lundi soir à réaffirmer le soutien de la France à l'Ukraine. L'occasion pour le président d'annoncer que l'envoi de troupes occidentales en Ukraine ne peut "être exclu". Des troupes françaises peuvent-elles vraiment être envoyées en Ukraine ? On en parle avec Alain Houpert, sénateur de la Côte-d'Or, membre de la Commission des affaires étrangères.
Les invités
Accompagné d'un invité expert, André Bercoff détaille pour vous, du lundi au jeudi, un fait marquant de l'actualité du jour. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 2 premières minutes de votre émission :
"En Ukraine, envahie par la Russie, en Ukraine où certains estiment que le sort de l'Europe se joue là."
André Bercoff : Alors, savez-vous de quand ça date, cette chanson de Boris Vian, composée et interprétée par Boris Vian, de 1956, en pleine guerre d'Algérie effectivement. Alors, on n'en est plus là hein, 1956. Et puis aujourd'hui, voilà, il se passe ce qu'il se passe. En Ukraine, envahie par la Russie, en Ukraine où certains estiment que le sort de l'Europe se joue là et qu'il faut y aller, qu'il faut y aller. Certains disent de certaines manières, d'autres de toutes les manières possibles. Voici ce qu'en disait en tout cas lundi soir Emmanuel Macron, le président de la République, à la conférence pour le soutien à l'Ukraine avec, je rappelle, un certain nombre de chefs d'Etat et de gouvernement, Écoutez.
"Sur la première question, tout a été évoqué ce soir de manière très libre et directe. Il n'y a pas de consensus aujourd'hui pour envoyer de manière officielle assumer et endosser des troupes de sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu'il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre."
André Bercoff : Très bien. Voilà. Les choses ayant été dites, il y a eu ensuite toutes les réactions qu'on a entendues. Et surtout, surtout, je le dis très très rapidement, les réactions extrêmement, je dirais certaines, très précautionneuses, d'autres carrément opposées. Mais de qui ? Non, non, non, pas des pro russes, des pros poutines, du camp des émergents ou de BRICS, etc. Non, non, non, des alliés de l'Occident, de l'OTAN, successivement Londres, Madrid, Rome, Berlin, la Grèce, la Pologne, les USA, les Américains. L'OTAN, lui-même, par la voix de son président, de son chef, a dit, attendez, non, non, non, non, il n'est pas question en tout cas. C'est pas qu'il n'y a pas de consensus. (...)