Pourquoi faire campagne pour les législatives quand on est maire ?
André Bercoff reçoit Jacques Myard, maire LR de Maisons-Laffitte, pour parler des élections législatives anticipées. Pourquoi l'édile se présente-t-il pour devenir député ? Dans quel intérêt ?
Les invités
Accompagné d'un invité expert, André Bercoff détaille pour vous, du lundi au jeudi, un fait marquant de l'actualité du jour. À retrouver sur Sud Radio et en podcast.
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :
"Je suis pour l'Europe des nations, je ne suis pas pour le fédéralisme rétrograde."
André Bercoff : Monsieur le maire, monsieur le maire, mais là il ne s'agit pas d'un petit village, il s'agit de Maison Lafitte, où Jacques Millard, maire Les Républicains et auteur de Bye Bye Démocratie, aux éditions Lafond-Presse, on l'avait déjà reçu, bonjour Jacques Myard.
Jacques Myard : Salut et fraternité André.
André Bercoff : Et fraternité à vous. Alors Jacques Myard, vous, vous n'avez pas perdu de temps. Très intéressant, c'est que vous avez tweeté très vite, très vite, quelques minutes, ou en tout cas quelques heures, après l'annonce de la dissolution, vous avez écrit ceci, Jacques Myard (...) mais alors Jacques Myard, donc vous ne serez plus à ce moment-là maire de Maison Lafitte, si vous êtes évidemment élu, mais auparavant, je voulais vous demander, vous êtes donc maire LR, qu'avez-vous pensé, parce qu'il y a eu tout de suite, chez les LR, il y a eu une espèce de tragique comédie qui s'est jouée, on a vu Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse et tout un certain nombre de classiques, qui ont voulu démettre, ça n'a pas marché, Éric Ciotti, qui lui, avait pris fête et cause pour une autre alliance. Quel est votre sentiment là-dessus ?
Jacques Myard : Mon sentiment, c'est que mes compagnons du LR devraient regarder la réalité en face et faire preuve de lucidité. Quand je suis dans la rue, c'est très climb, les gens viennent vers moi en disant, vous devez marcher avec, je dirais, celles et ceux qui sont partis ailleurs, mais qui défendent, je dirais, la France. Et pour ma part, si j'ai annoncé immédiatement ma candidature, c'est que le service de la France, je l'ai soviet au cœur, et donc je n'ai jamais changé de politique, je ne suis pas une girouette, j'ai toujours défendu les mêmes convictions, les mêmes positions politiques que je défends aujourd'hui. J'ai été battu dans le passé, dont acte, mais ce n'est pas pour autant que j'ai cessé le combat, et vous le savez, j'ai continué à arpenter ma circonscription, entre guillemets, elle n'est pas à moi, mais la circonscription, j'ai sorti et publié un certain nombre de messages légèrement iconoclastes, dans lesquels je rappelle un certain nombre de choses, que ce soit en politique étrangère, que ce soit en matière, je dirais, de sécurité, que ce soit en matière de redressement économique de la France, mes positions sont claires, nettes et précises. C'est un combat continu au service de la nation. Je suis pour l'Europe des nations, je ne suis pas pour le fédéralisme rétrograde. (...)