Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Il est né le divin enfant, joué à boire, raisonné, nous aimer.
- Il est né le divin enfant, chantons tous en novembre.
- Des bons et plus de quatre mille ans, nous les promettons les prophètes.
- Des bons et plus de quatre mille ans, nous atteignons cette heure d'or.
- Alors André, ce n'est pas Noël aujourd'hui, mais le fait du jour vous a choqué, interloqué.
- C'est un acte qui a été publié par le quotidien suisse Blic, qui a révélé dimanche des images du compte Instagram d'une politicienne.
- Alors sur les photos de son compte, de cette politicienne, on peut la voir tirée à balles réelles sur une fresque représentant Jésus et Marie.
- Alors ce qui est intéressant dans cette histoire, alors évidemment ça a fait scandale, elle a démissionné évidemment d'opérations libéraux.
- Mais ce qui est intéressant, elle a 32 ans, alors elle s'est excusée, elle a demandé pardon.
- Mais ce qui est intéressant, ce sont ses arguments, vous voyez.
- On s'est dit bon, vous faites un exercice de tir, il y a des cibles, on connaît les stands de tir, etc.
- Il y a des cibles, pourquoi une fresque représentant Jésus et Marie ? Et elle a eu cette réponse, et c'est là où ça devient vraiment intéressant.
- Elle dit ceci.
- Il n'y avait aucune intention de heurter, simplement j'avais besoin d'un motif suffisamment grand pour s'entraîner au tir à 10 mètres.
- Et ben j'avais rien, j'avais pas, voilà, il n'y avait pas de toile, il n'y avait pas de cible.
- Et ben il y avait cette fresque, cette reproduction de fresque, et ben elle était suffisamment grande, il y avait Jésus et Marie.
- Ouais, ben bon, mais Jésus et Marie, bon, il aurait pu y avoir aussi Brad Pitt et Jennifer Aniston.
- Voilà, c'est tout.
- Et ben voilà, j'avais cette, alors j'ai mis ça, j'ai mis cette cible.
- Et puis j'ai tiré.
- Ah, c'était négligent, absolument stupide, mais je n'avais aucunement envie de heurter qui que ce soit, et quelque religion que ce soit.
- Alors c'est vraiment intéressant cette histoire, parce que, d'accord, effectivement, et croyons-la, et admettons sa bonne foi, n'est-ce pas, de cette femme politique zuricoise, Sanija Ameti.
- Mais ça ne vient à personne, moi je ne sais pas, moi, quelqu'un qui tire, et on lui met...
- Devant un portrait de Moïse, ou, je ne sais pas, moi, une reproduction du Coran, une photo du Coran, et qu'elle se met donc à tirer, et quelqu'un aurait l'idée, ou alors, je ne sais pas, un homme politique, etc., et je viserais comme ça sur un homme politique.
- Ce qui veut dire, c'est que, pourquoi on en traite, pourquoi on en parle ? C'est qu'on a l'impression qu'il y a des gens qui n'ont plus une espèce...
- De conscience de quoi que ce soit.
- Ils vivent dans leur bulle, ils sont dans leur trace, moi, j'ai à tirer, voilà, je vais faire mon petit exercice de tir, et je me fous de l'environnement, et je me fous de ce qui se passe à l'extérieur.
- C'est très important, c'est-à-dire qu'il n'y a plus une espèce de conscience d'un collectif, d'un environnement, où des gens peuvent être plus ou moins choqués, ou des gens peut-être plus ou moins heurtés, ou des gens peut-être révoltés par un certain comportement.
- Non, ben non, mais non, ça n'existe pas.
- Tout se vaut, tout va ensemble, tout se passe dans la plus totale, vraiment, des relativités, du relativisme, et c'est très, très, très, très choquant, ça.
- Que ça a pu savoir, qu'on tire à balles réelles, on ne peut pas vous montrer les photos, mais enfin, bon, vous voyez, on est à la radio, mais quand vous voyez ça, et vous vous dites, et c'est ça qui est le pire, c'est justement cette inconscience, je ne pense pas du tout, elle n'a pas fait par anti-christianisme, ou anti-ceci, ou anti-cela, c'est pas comme quelqu'un qui brûle des églises et tout, c'est quoi ? Eh bien, c'est... voilà.
- C'est quelqu'un qui ne pense plus à rien, qui est complètement, quelque part, décérébré, et malheureusement, elle n'est pas la seule, et c'est ça...
Transcription générée par IA