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Par avec Tom Benoit

Crise économique : Michel Barnier reconnaît une situation très grave


Michel Barnier reconnait que la situation économique est très grave
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Écoutez ! Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Paye tes dettes, paye tes dettes, une, deux, paye tes dettes, paye tes dettes, mon vieux, paye tes dettes, paye tes dettes, c'est mieux au sens...
- Ça n'ira pas, ça n'ira pas, ça n'ira pas, ça n'ira pas.
- Attention, ça ne va pas déjà.
- Écoutez donc Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes.
- Pour respecter à minima les nouvelles règles budgétaires européennes, ce qui je le rappelle est un devoir et un engagement, Nous devrions faire des économies de 30 milliards en 2025, de 100 milliards à l'horizon 2028, ce serait brutal, à vous d'évaluer si c'est politiquement faisable, je ne connais plus rien à la politique, ce serait socialement peut-être un peu difficile, et en tout cas économiquement ce serait guère cohérent.
- Parce que retirer 100 milliards d'euros de la consommation publique et privée, c'est tout de même un facteur dépressif, qui lui-même risquerait d'entraîner une chute des recettes, et donc d'entraîner de nouvelles économies.
- Et oui, et oui, alors voilà, attention, attention, il parle à la commission des finances, Pierre Moscovici, il y en a 30 milliards en 2025, 100 milliards en 2028, et il ajoute, oui, je ne sais pas si politiquement c'est faisable, je ne connais plus rien à la politique.
- Ce qu'en termes galants, ces choses-là sont dites.
- Et Tom Benoit, alors, en fond, on a vu, donc, Michel Barnier, il dit, oui, ça va, je découvre, c'est intéressant parce qu'on a découvert ça depuis longtemps, lui aussi, bien sûr.
- Et puis, formation de gouvernement, avec quelques difficultés, on a été même jusqu'à dire qu'il allait démissionner avant d'avoir commencé.
- Alors, où en est-on exactement, au fond ? On en parle tout le temps de cette espèce d'abîme qui est là. Tom Benoit.
- La situation est toute faite, mon cher André, c'est que nous avons effectivement plus de 3100 milliards de dettes qui ont déjà été émises, qui est donc de la monnaie circulante, finalement, on pourrait dire, sur les marchés, puisque la monnaie moderne est une énorme dette, la dette des pays occidentaux. Je note à ce niveau-là que les Américains sont à peu près dans la même situation que nous.
- Ils ont beaucoup de déficits, ils ont beaucoup de dettes, les Italiens également.
- Pour parler d'un pays européen. Sauf que si on parle des Américains, ils ont aussi dans l'intervalle des entrées de capitaux à long terme. Nous n'en avons pas.
- Si on parle des Italiens, l'Italie redevient le quatrième plus gros exportateur du monde cette année.
- Quatrième plus gros exportateur du monde, l'Italie ? Absolument. Et fait partie des pays, si vous faites abstraction, on va dire, des exportations énergétiques, puisque l'Italie est très dépendante de l'importation de matières premières énergétiques.
- Comme nous.
- Comme nous, également, mais beaucoup plus, puisque nous, dans l'absolu, pourrions avoir ou caresser l'espoir d'avoir une boîte avec le nucléaire, notamment.
- Et fait partie donc des plus gros exportateurs. Et de plus,...

Transcription générée par IA

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