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Par avec Jérôme Sourisseau

Inquiétude pour la filière Cognac après la caution imposée par la Chine


Inquiétude pour le futur du Cognac
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Nuit de chine, nuit caline, nuit d'amour, nuit d'ivresse.
- Eh oui, nuit de chine, nuit caline, nuit d'amour, nuit d'ivresse.
- Et ivresse, les chinois s'enivraient au cognac et à l'armaniac.
- Ça se vendait admirablement et patatras ! Patatras, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien, les autorités chinoises viennent d'annoncer à partir de 11 octobre prochain, là, là, tout de suite, eh bien, ils vont mettre des droits addictionnels à l'importation pour toutes les boissons spiritueuses à base de vin originaire de l'Union Européenne.
- Des taxes, oui, toutes les boissons à base de vin originaire de l'Union Européenne, autrement dit, principalement le cognac, l'armaniac et les brandises.
- Voilà, qu'est-ce qu'ils veulent les chinois ? Eh bien, ils exigent de la part des importateurs la mise en place de cautions correspondant au niveau des droits annoncés le 29 août dernier, sur une moyenne de 35% d'addition, plus 35% d'impôts sur les exportations pour nous de cognac, d'armaniac et compagnie.
- Pourquoi ? Évidemment, vengeance, vengeance ! Ils veulent répondre aux décisions prises par l'Europe le 4 octobre, là, très récemment, en faveur de la taxation des voitures électriques chinoises.
- Alors voilà, ah ben vous nous taxez nos voitures électriques, eh ben vous allez voir ce qu'on va faire avec vos importations.
- Bonjour Jérôme Sourisseau.
- Bonjour.
- Bonjour M. Sourisseau, vous êtes viticulteur, vous êtes maire de Bourg-en-Charente et vous êtes président de l'organisation du Grand Cognac.
- Donc vous connaissez cette musique, cette musique qu'on aime bien, le cognac et l'armaniac, franchement, pas où le cacher, on aime bien.
- Et on a l'impression, on se rappelle comme ça, la grande bagarre de Trump quand il était président des Etats-Unis avec les Chinois, c'était pour d'autres importations et exportations, mais ça a bardé.
- Et alors là, de quoi s'agit-il exactement ? On a un peu expliqué, mais c'est vraiment une espèce de rétablissement de revanche ou de réponse des Chinois aux taxations des voitures électriques, c'est bien ça ? C'est exactement ça, en fait, depuis que la Commission européenne a lancé une enquête anti-dumping sur la vente de véhicules électriques chinois sur le marché européen, le gouvernement chinois a lancé une enquête anti-dumping sur les maisons de cognac situées évidemment dans notre territoire.
- C'est une enquête qui est menée depuis le mois de janvier, qui a nécessité de très gros investissements de la part des maisons de cognac pour répondre à toutes les questions du gouvernement chinois.
- Évidemment, c'est un engagement financier très important pour démontrer d'abord sur le fond du sujet, en étant sur le fond, qu'il n'y avait pas de dumping.
- Mais en fait, ce sujet nous dépasse complètement, parce que comme vous l'avez évoqué, c'est un sujet en fait de politique, de guerre commerciale, de bras de fer entre deux continents, enfin entre un pays et un continent.
- Et aujourd'hui, le cognac, comme souvent, vous l'avez dit, vous adorez le cognac et je vous en félicite, c'est un symbole...

Transcription générée par IA

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