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Farion_O de Getty Images

Par avec Dylan Slama

Le député LFI arrêté pour avoir acheté de la drogue doit-il démissionner ?


Arrêté à Paris en flagrant délit d'achat de drogue, le député insoumis de Loire-Atlantique Andy Kerbrat reconnaît une "addiction" et promet de "suivre un protocole de soins", mais n'entend pas pour autant démissionner. On en parle avec l'avocat Dylan Slama.
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- « Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour. » « Andy, oh oh oh, Sud, chérie, dis-moi oui, oh oui. » « Oui, je ne sais pas si Andy Kerbra a débuté France Insoumise de Loire-Atlantique.
- Son dealer lui a dit oui. En tout cas, lui, il a dit oui puisqu'il a été reconnu.
- Il a reconnu lui-même avoir été contrôlé alors qu'il achetait de la 3-MMC.
- D'ailleurs, il est à la distribution de la justice et il veut entamer un protocole de soins pour soigner son addiction.
- Voilà, lors du contrôle, les policiers ont en effet trouvé 1,35 g de 3-MMC, une drogue de synthèse.
- Alors, son vendeur, un adolescent mineur, avait 1 g de 3-MMC et 200 euros.
- Alors, c'est quoi ? La 3-MMC, allez-vous me dire ? Par curiosité, bien sûr.
- La 3-MMC, eh bien, c'est la cocaïne, je ne dirais pas du pauvre, mais elle est à la cocaïne ce que les œufs de l'homme sont au caviar.
- Selon l'Observatoire des Français des Drogues et des Tendances Addictives, cette molécule se présente principalement sous forme de poudre dont les propriétés sont similaires aux amphétamines.
- Vous voyez, des excitants.
- Les chemsexeurs, vous savez, attribuent souvent à la 3-MMC des propriétés aphrodisiaques, facilitant les rapports sexuels.
- Alors, les chemsexeurs sont ceux qui, effectivement, utilisent les drogues pour le sexe, augmentation du désir, etc.
- Alors, si le prix de le coût de la 3-MMC est bien inférieur à celui de la cocaïne, en 30 et 40 degrés le gramme, contre pour la cocaïne, 50 à 70%.
- Voilà.
- Donc, ce député Assoubi a été, effectivement, attrapé en flagrant délit de consommation, bien sûr.
- Il a reconnu, il assume.
- Alors.
- Première chose, avant de parler des sanctions avec l'avocat Dylan Slama et de ce qu'il risque, ce qui est intéressant, c'est que, voilà, pose tout de suite et pose la question, est-ce qu'un député représentant de la nation, qu'est-ce qu'il doit faire dans ces cas-là ? Qu'est-ce qu'il doit faire ? Est-ce qu'il doit démissionner ? Est-ce qu'au contraire, après tout, à tout péché miséricorde, il y a énormément, effectivement, de gens qui s'adonnent aux drogues, hélas.
- Et alors, que faut-il faire ? Réaction, évidemment, partout.
- Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, il doit tirer les conséquences de ses actes.
- Le député anglade, macroniste, tout le monde lui trouve des excuses.
- Pas normal, on n'a pas sa place à l'Assemblée quand on a été arrêté par la police.
- Si j'étais lui, j'assumerais.
- Jacques Obéli, qui ironise en disant pourquoi il ne s'est pas fourni chez son collègue Louis Boyard.
- Il avait été reconnu vendu du cannabis.
- Et les autres qui disent, ah non, ah non, ah non, c'est pas normal, c'est pas normal.
- Absolument pas.
- Andy, peut-être, eh bien, Andy, dis-moi oui et reste à l'Assemblée.
- C'est le cas, c'est le cas de Sandrine Rousseau.
- Voici ce qu'elle disait, Sandrine Rousseau.
- Donc, il doit rester en poste.
- Il doit rester en poste et continuer à...

Transcription générée par IA

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