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Par avec Frédéric Aigouy

Le sommet des BRICS à Kazan et au Liban


Le sommet des BRICS à Kazan et au Liban : à quoi ça sert ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Je rêvais d'un autre monde, où la terre serait ronde.
- Je rêvais d'un autre monde, oui, la chanson culte de téléphone.
- Bonjour Frédéric Aiguille.
- Bonjour André Bercov.
- Bonjour et merci d'être avec nous.
- Vous êtes en direct de Kazan, en Russie, pour ce sommet des BRICS.
- Ce sommet des BRICS, disons, on peut le dire, il y a eu déjà plusieurs sommets des BRICS, mais comme la Russie dit, c'est l'événement diplomatique le plus important jamais organisé en Russie.
- Alors Frédéric, dites-nous un peu, ça a commencé hier, quelle est l'atmosphère ? Qu'est-ce qu'on ressent déjà ? On va parler du contenu, bien sûr, de tout cela.
- Mais est-ce qu'il y a une, je dirais, une tension, ou en tout cas, il y a un sentiment particulier d'assister à quelque chose de, je ne sais pas si c'est historique, mais quelque chose de très important ? Alors historique, en tout cas, le mot est employé par plusieurs personnes avec qui j'ai discuté ici.
- Il faut bien saisir la portée de l'événement.
- Il y a pour la première fois de l'histoire des BRICS, comme vous l'aviez dit, c'est le 16e sommet des BRICS.
- Mais là, pour la première fois, il y a le secrétaire général de l'ONU qui est là, Antonio Guterres.
- Donc ce qui est un signal très fort de ce qui est à venir.
- Il y a d'autres dirigeants, évidemment absolument majeurs, qui ne sont pas encore membres du groupe, mais qui tendent et qui vont faire des demandes d'adhésion.
- Et je pense en particulier à Recep Erdogan, le président turc, membre de l'OTAN.
- Donc ça, c'est aussi un fait absolument majeur.
- Ici, en fait, tout le monde est conscient de l'événement.
- Quand vous discutez avec les journalistes, il y a des journalistes venus des quatre coins de la planète.
- Je ne vais pas citer évidemment tous les pays, mais vous avez des journalistes africains, asiatiques, vraiment de partout.
- Et tout le monde a bien conscience qu'il est en train de se jouer, qu'il est en train de s'écrire en fait la réforme de la gouvernance mondiale.
- Ah oui, vraiment, on peut parler de cela.
- C'est-à-dire qu'il y a, disons que le monde unipolaire est en train de se terminer.
- Un peu, on a cette sensation-là.
- Alors, c'est plus qu'une sensation.
- C'est-à-dire qu'ici, c'est déjà une réalité en fait.
- Le monde multipolaire promu par les BRICS, ce n'est plus un concept abstrait, un peu lointain.
- C'est vraiment d'ores et déjà une réalité entre les participants, particulièrement évidemment des Russes et des Chinois.
- Mais si vous discutez avec l'Inde, c'est pareil.
- Et tout le monde maintenant, en fait, a accepté, a pris en considération que le monde unipolaire occidental, est terminé et le sud global demande à avoir voix dans les affaires mondiales, en fait.
- Et je pense que c'est pour ça qu'Antonio Guterres est là, ce qui est vraiment un signal majeur.
- Oui, un signal très...

Transcription générée par IA

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