Retranscription des premières minutes du podcast :
- TerreDeFrance.fr, le premier site d'articles français et patriotes présente...
- Ici Sud Radio.
- Les Français parlent au français.
- Je n'aime pas la blanquette de veau.
- Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- Une note qui fait littéralement fureur.
- Une note qui a provoqué une polémique très forte, mais une polémique extrêmement importante parce que c'est une note de fond.
- Une note qui s'intitule « Octobre 2023, septembre 2024, une irresponsabilité budgétaire assumée, un Parlement ignoré et on parle de double discours.
- Le président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Claude Rénal, le rapporteur général, le sénateur Jean-François Husson, le LR, disent voilà ce qui se passe, voilà la mécanique.
- Et voilà ce qui s'est passé dans ces deux, surtout divisant les deux gouvernements, Elisabeth Borne et Gabriel Attal.
- Bonjour Jean-François Husson.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Donc vous êtes rapporteur général de la commission des finances et sénateur LR de Meurthe-et-Moselle.
- Alors, ce qu'on voudrait comprendre, nous, les contribuables, les citoyens, justement, que vous représentez, qu'est-ce qui s'est passé dans cette espèce de...
- dans cette...
- je dirais cette mécanique, mécanique qui consistait à la fois à dire les choses, à reporter les choses et avoir une opacité assez remarquée ? Il se passe simplement, d'abord, que, je veux le dire très tranquillement et posément, le Parlement dispose, les deux chambres, de pouvoirs d'évaluation et de contrôle de l'action du gouvernement.
- Et notamment, les rapporteurs généraux, présidentes ou présidents de commissions, des finances, qui nous amènent parfois à faire, je dirais, des contrôles sur pièce et sur place.
- Ce qui est votre métier, enfin, votre...
- En tous les cas, c'est une faculté qui est à notre disposition, dont on abuse peu, puisque ça faisait extrêmement longtemps que mes collègues prédécesseurs n'avaient utilisé cette possibilité, cette faculté.
- Pourquoi ? Parce qu'à un moment donné...
- Alors que nous alertions, d'abord, je veux dire une première chose, nous avons, nous nous sommes préoccupés de l'état de dégradation des comptes publics de la nation bien avant cette dérive.
- Deux éléments pour le démontrer.
- Lors de l'examen budgétaire, à l'automne 2023, pour le budget de l'année 2024, la majorité sénatoriale, puis le Sénat, avait adopté 7 milliards d'économies.
- D'ailleurs, j'avais dit...
- J'avais dit à ce moment-là, à l'issue du vote au ministre, voilà, nous vous offrons 7 milliards d'économies, faites-en bon usage.
- On avait malheureusement constaté que le gouvernement n'en avait rien retenu, ce qui, de notre point de vue, est dommageable.
- C'est juste pour poser l'esprit de responsabilité et, quelque part, la gravité qui nous habitait, parce que jamais depuis 1958, sous la Ve République, donc, une opposition au Parlement ne s'était livrée.
- À ce titre d'exercice.
- Ah, c'est la première fois depuis 1958 ? C'était la première fois qu'effectivement, il y avait une proposition votée par la majorité sénatoriale et donc adoptée par le Sénat.
- Je pense que c'est important dans le climat de polémiques un peu inutiles, même si, évidemment, nous avons aussi souligné ce qui nous est apparu...
Transcription générée par IA