Retranscription des premières minutes du podcast :
- Kalos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
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- Kalos présente...
- Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
- Nous sommes en guerre.
- Le pouvoir en Algérie n'est pas ce que l'on croit.
- Où est Boalem Sansal, qui tue de Rény après la disparition de l'écrivain algérien de 75 ans ? C'est un pouvoir très intelligent, une dictature intelligente.
- Une dictature, comme vous y allez.
- On n'est pas une dictature, regardez Boalem Sansal.
- Il n'arrête pas de nous égratigner, de machin, il vit en Algérie tranquillement, allez le voir.
- Une dictature, c'est quand les gens sont communistes, déjà.
- Ça se radicalise de plus en plus, ça devient de plus en plus fou, de plus en plus bête.
- Ils ont froid, avec des chapeaux gris et des chaussures à fermeture éclair.
- Tout le botin anti-algérien et accessoirement pro-suisse de Paris s'est levé comme un seul homme.
- C'est pire que tout ce qu'on nous a montré.
- Est-ce que vous vous êtes senti parfois en danger en Algérie ? On ne ressent pas le danger.
- Jusqu'au jour où ça se produit.
- Là, on a sidération.
- Nous sommes en guerre.
- Et oui, ça continue, ça continue.
- Heureusement qu'il y a des clairières.
- Des clairières de bonheur, des clairières de paix, des clairières de douceur.
- Et puis des clairières de lucidité.
- Ce que nous essayons de faire, comme vous le savez.
- Boalem Sansal, arrêté en Algérie.
- Il est arrivé jeudi dernier, il y a une semaine déjà, un peu plus.
- Et puis, on est sans nouvelles de lui.
- Alors, voilà, ce qu'on sait, simplement, qu'il est arrêté, donc, en prix.
- Alors, selon un journaliste, Abdou Semar, généraliste algérien, Boalem Sansal est placé, serait placé sous mandat de dépôt et incarcéré à la prison de Coléa, mise en examen pour trois chefs d'accusation passibles de peine de mort, atteinte à l'unité nationale, à l'intégrité territoriale et complot contre l'autorité de l'État.
- Voilà, Boalem Sansal.
- Vous connaissez ce grand écrivain.
- Il a écrit des bouquins formidables.
- Le dernier, c'est Parlons-nous encore français.
- C'est sur la langue française.
- Il est franco-algérien.
- Il a acquis la nationalité française il y a un an.
- Et les gens se mobilisent d'un côté ou de l'autre.
- D'un côté, des prix nouvelles de littérature, comme Annie Arnaud, Jean-Marie Loclezio, Oran Pamou, qui est volé sur Inka.
- Plusieurs écrivains, dont Salman Rushdie, Roberto Saviano, ont demandé la libération immédiate de l'écrivain Boalem Sansal.
- Et puis, beaucoup d'autres, la canine française, et puis les pétitions qui sortent un peu partout.
- Mais il n'y a pas que ça.
- Il y a aussi les gens qui disent « Ah non, non, non, non, mais quelque part, on n'a pas envie qu'il soit en prison. » Mais peut-être qu'il l'a cherché.
- On va parler de tout cela.
- On va parler longuement de tout cela, qui nous intéresse évidemment au premier chef.
- Mais d'abord, on va écouter Boalem Sansal lui-même.
- Nous l'avons reçu à deux reprises...
Transcription générée par IA
