Retranscription des premières minutes du podcast :
- Calos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
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- Calos présente...
- Ici Sud Radio.
- Les Français parlent au français.
- Je n'aime pas la blanquette de veau.
- Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- Au feu les pompiers ! Au feu les pompiers ! Eh bien écoutez, nous sommes effectivement avec le porte-parole de l'interdélicat des pompiers de Lyon, Rémi Chabou.
- Bonjour. Bonjour à vous.
- Bonjour Rémi Chabou. Je rappelle que nous sommes dans l'estudio de Phil du Ciel à Lyon et je salue les techniciens et tous ceux qui nous aident ici et nous aident avec beaucoup d'efficacité.
- Et on est à Lyon dans cette fête des Lumières, mais la fête des Lumières n'empêche pas que l'on parle des choses, non pas qui fâchent, mais qui posent problème.
- Alors, Rémi Chabou, vous êtes en grève. D'ailleurs, vous le mettez sur votre, j'allais dire, uniforme, votre tenue. Pourquoi ? Écoutez, monsieur Bercov, ça fait 65 jours que nous sommes en grève.
- 65 jours et malheureusement, on n'a aucun écho national, hormis les médias locaux qui expriment nos difficultés.
- Depuis 65 jours, nous luttons pour des effectifs principalement.
- C'est la principale revendication. On nous a même proposé, encore très récemment, la semaine dernière, des primes.
- Oui.
- Des primes pour cesser la grève à hauteur de 600 euros pour les agents. Nous avons refusé.
- Dites-moi un endroit en France, en Europe ou dans le monde, où des entreprises proposent des primes à leurs employés et les employés la refusent pour avoir des effectifs. C'est aujourd'hui notre malracine.
- Nous avons besoin d'effectifs rapidement dans les casernes. Pas dans un an, pas dans deux ans, c'est immédiatement des renforts dans les casernes.
- Si vous parliez de la fête des Lumières, si on n'avait pas aujourd'hui les réquisitions, c'est-à-dire que les pompiers que vous avez aujourd'hui, sur les dispositifs de sécurité à la Métropole de Lyon et dans le département pour la fête des Lumières, c'est uniquement des sapeurs-pompiers qui sont réquisitionnés.
- Ah oui. C'est-à-dire qu'en fait, c'est d'abord le manque de moyens.
- C'est le manque de moyens. C'est notre malracine, comme je vous l'ai indiqué. C'est primordial pour nous de recruter, et ce n'est même pas nous qui le disons, c'est la Chambre régionale des comptes qui indique qu'il manque plus de 150 pompiers dans le département du Rhône versus les autres départements de même Strat.
- Lorsqu'on compare les effectifs qui sont même en difficulté dans d'autres départements.
- Mais alors qu'est-ce qu'ils vous disent quand vous parlez de ça ? Quand vous demandez ça ? On n'a pas les moyens, on ne peut rien faire. Qu'est-ce qu'on vous répond ? Vous avez parlé aux maires, vous avez parlé aux autorités, à la Métropole. Qu'est-ce qu'ils vous disent ? Alors c'est ça, M. Bercoff. Tout le monde est d'accord pour être d'accord. Aussi bien les élus locaux que les élus nationaux. Tout le monde est d'accord.
- Même le ministre de l'Intérieur. Tout...
Transcription générée par IA