Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Je t'ai parlé une fois, tu remets les couvertes. Tu me donnes des sous, j'arrive plus à te joindre. Je passe à d'abord, y'a plus de marche en riole. J'aime la violence, j'aime la violence. » J'aime la violence, Kofs, oui, oui, j'aime la violence, mais à quel point ? Et franchement, est-ce que c'est vraiment ce qu'il faut aimer d'abord ? Encore une fois, on voit très très bien ce qui se passe. Il suffit de donner quelques nouvelles. Alors évidemment, on va me dire « Oui, mais c'est minoritaire ».
- Mais heureusement que c'est minoritaire. Vous voulez pas que la majorité de Français se fassent tabasser tous les jours ? Bien sûr que c'est minoritaire.
- Mais c'est déjà une personne de trop, un mort de trop, un tabassé de trop, un agressé de trop. Alors franchement, discutons-en.
- Patrice Huibon, bonjour.
- Bonjour, André Bercoff.
- On vous a déjà reçu à propos de « Vers un nouvel histoire français », une édition VA. Vous avez publié et vous l'avez reçu avec plaisir.
- Vous êtes un Syrien, vous êtes ancien officier de l'armée de l'air, vous êtes haut fonctionnaire de terre, pardon, et de l'air.
- Non, atterrissons, atterrissons. Et justement, alors on va pas dire qu'est-ce qui se passe, on le sait, le constat est là, le constat est renouvelé tous les jours.
- Ce n'est même plus... On parlait, on osait parler de faits divers.
- Faits de société, mais au-delà de ça, qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce qu'on peut faire, Patrice Huibon ? Je parle effectivement au Saint-Syrien d'ancien officier. Est-ce que... Parce que vous savez qu'il y a eu quelques députés ou sénateurs qui ont dit « mais il faudrait que l'armée intervienne ».
- Alors qu'est-ce que vous en pensez sur ce constat ? Alors sur le constat, oui, on a un recul de la civilisation de notre pays, puisque la civilisation commence avec la civilité, qui est un concept du XIXe siècle, qui dit qu'on règle nos différends par le droit et par la discussion et pas par la détermination.
- Et on se rend compte que depuis les années... Au moins les années 2000, il y a une recrudescence des agressions physiques dans notre pays, ce qui montre qu'on a un recul du niveau de civilisation. Et j'ai coutume de dire que la barbarie naît du barbarisme.
- Donc on n'est pas capable de, je dirais, de se défendre par les mots et par le droit.
- Mais c'est quoi le barbarisme aujourd'hui ? C'est quoi ? Eh bien c'est simplement aussi des jeunes qui ne sont pas éduqués, qui ne sont pas éduqués, qui n'ont pas les fondamentaux éducatifs, qui n'ont pas le savoir-être.
- Et donc ça va nous renvoyer à un certain nombre de propositions qu'on met sur la table.
- Alors justement.
- Un certain nombre de ces propositions, parce qu'on voit très très bien l'impunité, enfin on ne va pas reparler des rapports avec la justice, etc.
- L'impunité de certains, le fait que beaucoup... Le...
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