Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » « Sud Radio Bercov dans tous ses états. » Emmanuel Macron l'a assuré, l'a assuré lundi dernier. Quoi ? Qu'est-ce qu'il a assuré ? La messe n'est pas dite. Ah bon ? Quelle messe qu'il n'est pas dite ? Eh bien, l'entrée en vigueur de l'accord commercial controversé entre l'Union Européenne et des pays sud-américains.
- Vous savez, le fameux Mercosur. Il n'y a pas que ça. Alors, on ne sait pas.
- La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, avait annoncé que c'était fait.
- Mais bon, elle est malade en ce moment. On ne sait pas. On ne la voit pas en ce moment.
- En tout cas, c'est une signature. Ce n'est rien. Et la signature va être balayée.
- Enfin bon, contestée. On ne sait pas encore ce qui va se passer. Mais au-delà du Mercosur.
- On a vu que depuis quelques jours, on allait voir ce qu'on allait voir.
- Et puis effectivement, on entend, voilà, les CRS étaient absolument partout pour la remontée des agriculteurs.
- Est-ce que c'est le problème sur fond et évidemment d'élection à la Chambre d'agriculture ? En tout cas, le moins que l'on puisse dire, et pourtant on connaît notre sympathie, et on n'est pas les seuls pour les agriculteurs.
- Jusqu'ici, en tout cas, donner grand-chose.
- Les mouvements ralentis par les forces de l'ordre, les blocages ici et là.
- Mais enfin, pour le moment, voilà.
- François Bayrou va recevoir lundi prochain les syndicats agricoles.
- Alors, entre coordination rurale et coordination paysanne, à fin soir, on se tire effectivement la bourre.
- Mais pourquoi ? Pourquoi faire ? Ça fait un an, deux ans, trois ans.
- Et on voit le nombre des agriculteurs.
- Ils ont diminué absolument de façon presque, allez, on allait dire irréversible, et ça depuis 50 ans.
- Mais on a l'impression que ça s'accélère.
- On a l'impression que presque on ne peut plus rien faire.
- En tout cas, tout le monde a l'air désespéré.
- Et Marc Gauthier, bonjour.
- Bonjour André.
- Marc Gauthier, bonjour.
- Vous êtes, je rappelle que vous êtes juriste, vous êtes membre du collectif des 300.
- Et vous m'avez écrit, vous m'avez écrit il y a quelques jours en disant sur les agriculteurs, il y a quand même des choses à dire et à faire sur l'emploi à la fois légal, juridique et autre.
- Alors, dites-nous, parce que pour le moment, on a l'impression vraiment d'une impasse, d'une impasse dont on connaît les tenants et aboutissants, dont on sait les causes, dont on sait effectivement, on connaît les divisions, on connaît les logiques mondialistes des uns, souverainistes des autres.
- Mais reste que, reste que, il y a des dizaines...
- Il y a des centaines de milliers d'agriculteurs qui ne savent pas à quelle sauce ils seront mangés dans quoi, dans quelques jours, dans quelques semaines, dans quelques années.
- Alors, que faire, comme disaient Vladimir...
Transcription générée par IA
