Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Une déclaration, ma déclaration.
- Alors faut-il préférer France Gall à François Bayrou, je ne sais pas, ma déclaration, ma déclaration.
- Mais ça a été assez long, assez mouvementé.
- Mais voilà, le Premier ministre de la France, le Premier ministre d'aujourd'hui, eh bien il a parlé, et il a parlé de plusieurs choses.
- Alors, Tom Benoît, bonjour.
- Bonjour André.
- Bonjour, vous êtes économiste, vous êtes directeur de réaction des géostratégies magazine.
- Et puis on vous reçoit assez souvent pour vos analyses.
- Et en général, nous ne sommes jamais mécontents du résultat.
- Simplement, on va peut-être énumérer un peu certaines choses.
- Et je voudrais qu'à chaque fois qu'on en parle.
- Par exemple, il a commencé, donc, François Bayrou, à dire qu'il faut lutter contre l'endettement.
- Ça, c'est clair qu'il faut lutter contre l'endettement, comme il faut lutter contre la grippe, la maladie ou la grippe aviaire.
- Alors il dit, voilà, tous les partis de gouvernement, a-t-il dit, sans exception, ont une responsabilité dans la situation d'entêtement créée ces dernières décennies.
- Et oui, dernier budget en équilibre, on le rappelle, on l'a déjà suffisamment dit, c'était il y a exactement 50 ans.
- Donc, l'épée de Damoclès.
- Alors il dit, il entend...
- ... à la hausse l'objectif de déficit public du pays à 5,4% du PIB en 2025.
- Donc, on revoit la prévision de croissance pour 2025.
- Elle était de 1,1% avant l'incensure du président de gouvernement.
- Nous la fixons à 0,9, conformément aux prévisions de la Banque de France.
- Voilà, et il sera proposé, donc, de fixer l'objectif de déficit public à 5,4% du PIB.
- Alors, Tom Benoît, promesse de Gascon.
- Deux ou pas ? Alors déjà, quels sont les vœux ? Parce qu'il y a une antagonie assez traditionnelle du macronisme, si je puis dire, dans ses déclarations.
- Le fameux en même temps macroniste.
- C'est-à-dire que François Bayrou nous dit qu'il faut effectivement faire très attention à la dette.
- Que la dette, ça n'est pas bien, pour le dire d'une façon toute prosaïque et caricaturale.
- Et en même temps, qu'il faudrait peut-être investir pour un fonds qu'il financera.
- A-t-il dit ? Je vais y revenir un peu plus en détail avec beaucoup d'ambiguïté.
- Par la vente, probablement, ou en tout cas, le fait de rendre actifs les biens de l'État.
- Un fonds qui servira à la réforme de l'État.
- Cela sous-entend que, selon François Bayrou aujourd'hui, nous n'avons pas assez d'institutions, de fonctionnaires, de commissions multiples pour réformer l'État.
- Et qu'il va falloir se délester de biens publics, ou en tout cas d'user des biens de l'État, pour financer un fonds qui servira à réformer cet État qui est déjà glouton et qui ne permet plus de faire fonctionner l'économie du pays.
- Ça, c'est un premier point.
- Deuxième point très important à souligner par rapport aux déclarations d'hier de M. François Bayrou, le Premier ministre, c'est que François Bayrou nous dit que le paiement des retraites représenterait plusieurs dizaines...
Transcription générée par IA