Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Il ne reste qu'une ombre, il ne devait jamais plus revoir un été.
- Charles III, Philippe, s'ils seront présents cet après-midi, effectivement, au camp.
- Ce qui reste des camps.
- Aussi, Volodymyr Zelensky, le président d'Ukraine, sera là.
- En revanche, deux personnes ne seront pas là.
- Vladimir Poutine, qui est sous mandat d'arrêt international, donc ne participera pas à cette commémoration, n'est pas invité par les Polonais.
- Et également, visé par la Cour.
- Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, aurait pu s'y rendre.
- Les autorités polonaises lui avaient garanti un accès libre et sûr.
- Mais probablement, il ne sera pas là.
- Alors, au-delà de ça, effectivement, on se pose la question d'un mémoire.
- Dieu sait si les livres, les films ont passé.
- Mais tout ça reste comme une plaie ouverte.
- Une plaie ouverte avec, effectivement, et on pouvait se dire, vous savez, en 1945, plus jamais ça.
- Eh bien, plus jamais ça, hélas, non.
- Hélas, non.
- Et tout ce qui s'est passé un peu partout, de Pol Pot à la révolution culturelle et beaucoup d'autres, on ne va pas rentrer dans le détail.
- Mais il reste quelque chose, parce qu'Auschwitz a été quelque chose, vraiment, non seulement de terrifiant, mais quelque chose qui restera comme la volonté, et encore affichée par certains, de massacrer un peuple, de massacrer tout le monde.
- Pas pour ce qu'ils font, mais pour ce qu'ils sont.
- Sophie Rosenzweig, bonjour.
- Bonjour.
- Sophie Rosenzweig, vous êtes journaliste et vous êtes organisatrice du concert donné, qui a été donné hier, dans une synagogue de Krakow.
- Je rappelle que Krakow, en Pologne, est très à proximité d'Auschwitz, à l'occasion de ces commémorations de ce quatrième anniversaire, 1945-2025.
- On parle d'anniversaire.
- On pourrait parler, encore une fois, je dirais, d'étape lancinante.
- Dommage. Dommage.
- Dommage, exactement. Vous avez raison.
- Je crois que c'est un meilleur terme.
- Alors, comment d'abord, qu'est-ce que c'était que ce concert, organisé par qui, par quoi, et comment ça s'est passé ? Racontez-nous.
- Alors, ça s'est passé que c'était l'association Peace People Planet.
- Oui, P, peuple et planète.
- C'est ça.
- Voilà, absolument.
- Une association.
- Dont vous êtes la présidente.
- Oui, je suis la présidente.
- Nous avons organisé ce concert en commémoration du 80e anniversaire d'Auschwitz.
- Parce que cette année, malheureusement, ce sera probablement la dernière année où il y aura des survivants.
- Puisque, vous n'êtes pas sans savoir que, quand on arrivait à Auschwitz, au-delà de...
- Quand on avait moins de 8 ans, on était gazés systématiquement.
- Immédiatement, c'est ça.
- Immédiatement, à l'entrée du camp.
- Enfin, dès l'entrée du camp.
- Absolument.
- C'est à partir de 8 ans qu'on travaillait.
- Les enfants travaillaient, ramassaient les cadavres quand ils avaient 8 ans.
- Et avant 8 ans, ils étaient tous gazés.
- C'est-à-dire qu'il y a eu 232 000 enfants gazés à Auschwitz durant cette période.
- Et donc, nous avons voulu leur rendre hommage, leur chanter des berceuses, selon leur nationalité.
- Et Catherine Bolle, singée de Bois-de-Strasse, a fait...
Transcription générée par IA