Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- « Il y a, allez, dans trois jours, le 24 février 2022, cela fera trois ans, trois ans, le 24 février 2025, cela fera trois ans que les armées russes ont envahi l'Ukraine.
- Et avec le résultat que l'on sait, et beaucoup de choses, beaucoup de choses ont changé.
- Et depuis, effectivement, depuis un mois, la situation s'est renversée.
- Jacques Beau, bonjour.
- Bonjour.
- Jacques Beau, ça fait quelque temps, allez, presque trois ans, que nous discutons de la guerre Russie-Ukraine.
- Ensemble, ici, avec Sud Radio, et nous accueillons toujours avec plaisir, parce que vous avez été l'un des premiers, sinon le premier, en tout cas, à dire certaines choses qui, à l'époque, étaient peu dites sur le rapport des forces, sur le réel.
- Alors qu'on avait tendance, ici et là...
- Je ne parlerai pas de certaines chaînes ou autres, à faire un merveilleux rideau de fumée sur ce qui se passait vraiment.
- Avec vous, ça n'a pas été le cas, c'est le moins que l'on puisse dire.
- Mais aujourd'hui, Jacques Beau, on est dans une situation totalement différente.
- Je rappelle très rapidement, pour nos éditeurs, que depuis hier, et ça faisait deux ans que ça n'était pas arrivé, la Russie et l'Amérique parlent face à face.
- C'est-à-dire d'un côté...
- Avec Lavrov, l'inexpugnable ministre des Affaires étrangères russe.
- Avec Marco Rubio, le nouvel arrivant au secrétariat d'État des USA.
- Ça parle, ça a l'air d'avancer.
- En tout cas, les inviabilités l'emportent sur les orions.
- En même temps, à l'Élysée, Emmanuel Macron recevait, hier, un arrêt aux pages de 6 à 7 chefs d'État.
- Avec Rousseau, Lavrov, Derlaine et Laurent.
- Les représentants de l'OTAN, pour dire, écoutez, il faut qu'on fasse quelque chose.
- Ça ne peut pas continuer comme ça.
- On doit être présent.
- On réclame au moins un strapontin.
- Malheureusement, apparemment, ça ne marche pas comme ça.
- Zelensky, lui aussi, s'agit de son côté.
- Et je veux dire que Donald Trump n'a pas, envers Zelensky, les yeux de chimène pour le CID.
- Ça, c'est très clair.
- Tout ça est une situation qui a complètement changé.
- Alors, Jacques Beau, première question.
- Est-ce qu'on est vraiment...
- Au commencement, et je dirais plus qu'au commencement de la fin de cette guerre, ce qu'on peut dire aujourd'hui ? Oui, je pense qu'on peut le dire.
- On ne sait pas encore comment elle va se terminer exactement, ni quand.
- Mais il y a un pas décisif qui a été entrepris.
- C'est, comme vous l'avez très justement dit, c'est les Américains et les Russes se parlent.
- Et c'est la première fois depuis trois ans qu'on considère qu'il est possible de parler aux Russes.
- Et ça, c'est évidemment un pas déterminant.
- Et puis, il y a eu...
- Il y a eu la réunion de Riyad hier, où des premières délégations de Russes et d'Américains ont...
Transcription générée par IA