Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- C'est mon ami et c'est mon maître, je le vous vois encore aujourd'hui, et quand j'ai mal dedans mon être...
- C'est évidemment Serge Lama, c'est mon ami et c'est mon maître.
- Alors on ne sait pas qui est le maître de qui ou l'ami de qui, en tout cas Richard Ferrand qui, je le rappelle effectivement, a été depuis 2017 le très très très fidèle ami et appui d'Emmanuel Macron, donc vient d'être élu, enfin vient d'être ratifié, on peut dire, par une commission des lois à la tête du Conseil constitutionnel.
- Olivier Marlex, vous êtes député LR, on vous a écouté justement hier, vous avez posé des questions à Richard Ferrand, et au-delà de ça, effectivement, peut-être expliquer aux gens ce qu'est le Conseil constitutionnel et l'importance qu'il a, parce que pour, je crois, beaucoup beaucoup de Français, bon, c'est un Conseil qui voit si la constitutionnalité, comme on dit, des lois, mais ça va beaucoup plus loin.
- Oui, oui, en effet, pour revenir sur Richard Ferrand, factuellement, il échappe au veto des 3 cinquièmes, mais ça veut dire qu'il a 38 voix pour et 58 voix contre, vous vous rendez compte quand même ? Il faut rappeler, c'est extraordinaire ça ! Il échappe à la révocation.
- Au 3 cinquièmes, pour une voix.
- C'est donc, en soi déjà, c'est un affaiblissement quand même.
- Si loin qu'à bouffler.
- Pour lui, c'est un...
- Oui, c'est pas...
- D'ailleurs, c'est pas une bonne nouvelle pour l'institution, en fait, qu'il soit nommé président en étant le plus mal désigné du collège, et avec une autorité morale qui sera évidemment un peu plus faible.
- C'est très intéressant la chanson de la masse, mon ami, c'est bon.
- Ce que je reproche, effectivement, à Richard, c'est que la préférence, c'est...
- C'est pas un défaut, d'ailleurs, c'est l'amitié.
- Et un vrai doute très profond sur le fait qu'il puisse...
- Il ait des amitiés particulières.
- Qu'il puisse...
- Je ne vais pas rentrer dans ce débat, mais sans superfite, vous l'entendez.
- Mais, en tout cas, je pense qu'effectivement, il ne présente pas les garanties d'être capable d'être indépendant, de dire non, ce devoir d'ingratitude, comme disait un grand juriste qui était le doyen, le doyen Vedel.
- Alors, on nous oppose souvent les précédents de Jean-Louis Debray, qui a été nommé par Chirac, qui était le fidèle des fidèles de Chirac.
- Oui, mais il est nommé en mars 2007.
- On est à trois mois de la fin du mandat de Chirac, il ne peut pas se représenter.
- Et, en fait, c'est un cadeau un peu empoisonné que fait Chirac à son successeur, probable, Nicolas Sarkozy.
- Et personne n'imagine que Debray sera dépendant de Nicolas Sarkozy.
- Au contraire, il a été très indépendant.
- Un peu trop, sans doute, au goût de Nicolas Sarkozy.
- De la même façon, on va me faire le défenseur de Laurent Fabius, dont je ne suis pas un très grand admirateur, mais quand François Hollande...
Transcription générée par IA