Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.
- Le déserteur de Boris Vian, on voit d'ailleurs ce qui se passe, il faut le dire aussi, sur les images des Ukrainiens, quand même un million de morts et de blessés qui sont engagés de force.
- Des deux côtés. Des deux côtés. Ah oui, mais honnêtement, on parle de 600 000 à 700 000 Ukrainiens morts.
- Je sais pas si c'est exagéré ou pas, mais franchement... En fait, on n'en sait rien. On n'en sait rien.
- Mais je crois qu'en tout cas, le nombre... Effectivement, les Russes aussi, bien sûr.
- Non, Pierre Lelouch, c'était ce matin, mais selon les services de renseignement finlandais, finlandais, je dis bien, la fin de la guerre en Ukraine permettrait à la Russie de déployer ses activités hostiles ailleurs en Europe.
- Et on entend effectivement ce mantra. Oui, mais vous comprenez.
- Et c'était ça, d'ailleurs, presque depuis le départ. Si on ne fait pas gagner l'Ukraine contre la Russie, Poutine va envahir... D'ailleurs, on va voir les Cossacks à Paris sur la place de la Concorde.
- Il y avait ce mantra. Mais au-delà de ça, aujourd'hui, au fond, est-ce qu'à votre avis, la situation, elle est figée ? Ou effectivement, ça va se passer que d'ici deux semaines ou trois semaines, Zelensky ou un autre dira « Bon, écoutez, oui, je reconnais, je vais signer l'accord sur les terres rares ».
- Et puis, Poutine et Trump, on ne sait pas quand, mais à mon avis, dans un avenir prévisible, vont se rencontrer, d'ailleurs, en Arabie saoudite, pour négocier un Yalta sans l'Europe.
- Oui, c'est ça qui va se passer. Il va y avoir... Alors, la question, c'est jusqu'où Zelensky peut résister.
- Mais là, clairement, les Américains veulent arrêter. Dans la mesure où ils arrêtent de livrer les armes, c'est très simple, ça va s'arrêter.
- Parce que l'essentiel des armes, c'était des armes américaines. Et les Européens, les arsenaux sont vides.
- Ce qu'on avait à leur donner a été...
- Mais je ne comprends pas. On va faire l'armée européenne avec Rousseau-Lavonde-Guerlienne. 800 milliards ! Non, mais c'est là, c'est là, si vous voulez. Moi, je les appelle les somnambules illusionnistes qui nous gouvernent.
- Pas seulement à Paris, mais dans toute l'Europe. On a affaire à une bande d'illusionnistes qui jouent les séquences médiatiques.
- Vous savez comment ils font. J'ai été en politique suffisamment longtemps pour vous dire comment ça fonctionne.
- Ils sont obsédés par l'élection et par la séquence de la semaine. Après semaine, après semaine, après semaine.
- Donc, ça fait trois ans que cette guerre dure.
- Trois ans qu'on nous parle de réarmement. Trois ans qu'on nous parle d'Europe, de la défense et de souveraineté européenne.
- Il se passe pipo et Mario. Pipo et Mario parce que personne n'a le courage.
- Si, il y a eu 100 milliards de débloqués par Scholz le jour de l'invasion, le 24 février.
- C'est un tournant mondial. Je mets 100 milliards.
- Mais ces 100 milliards, ils ont surtout été destinés à acheter du matériel américain.
- Et depuis, on n'a plus entendu parler. Le budget de défense allemand n'a pas augmenté.
- Celui de la France, c'est très optique, en réalité, parce qu'on a fait du spatial.
- On a essayé de rattraper les retards.
- Mais si vous regardez le nombre de matériels, effectivement, disponibles de bateaux, d'avions, de blindés, de canons, ça n'augmente pas.
- Pourquoi ça n'augmentera ? Parce qu'on ne met pas l'argent.
- La France dépense 900 milliards de dépenses sociales par an.
- Et à peine 45 pour la défense.
- Une fois que vous... Si vous voulez maintenir...
- Aujourd'hui, selon le chef d'état-major de l'armée de terre lui-même, quand Macron a commencé à dire, il y a un an déjà, en février, je vais peut-être envoyer des mecs sur place, je cite de mémoire, moi j'étais horrifié, d'abord, le chef d'état-major a dit, 20 000 hommes, c'est ce que nous pouvons envoyer, sur 1000 kilomètres de front, où il y a un million de soldats de part et d'autre.
- C'est quoi ? De quoi part-on ? Donc, si, et en...
Transcription générée par IA