Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Monsieur le Président, je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps.
- Je viens de recevoir mes papiers militaires pour partir à la guerre avant mercredi soir.
- Monsieur le Président, je ne veux pas la guerre.
- Alors voilà, on peut se demander si certains Français ont réagi comme Boris Vian avait réagi, mais c'était la guerre d'Algérie, c'était en 1956.
- Cette chanson, Le Déserteur, par rapport et en face aux déclarations d'Emmanuel Macron, à son allocution hier à 20h, devant 15 millions de téléspectateurs.
- Voilà, et il a dit, on en a parlé au début de l'émission, voilà, il faut faire très attention, il y a une vraie menace russe, il y a une menace russe sur le continent, nous devons continuer à aider l'Ukraine, on ne sait pas ce qu'il se passe aux Etats-Unis, est-ce que les Etats-Unis vont être touchés, toujours là ou pas, le doute sur la suite, donc nous entrons dans une nouvelle ère, etc., etc.
- Pendant ce temps, on voit déjà les réactions russes, un sommet, encore une fois, un sommet exceptionnel européen, aujourd'hui, avec les 27 chefs d'État et de gouvernants européens.
- Alexandre Delval, bonjour.
- Bonjour.
- Alors Alexandre Delval, vous êtes géopolitologue, vous avez écrit plusieurs livres, on vous a reçu à plusieurs reprises pour vos livres, et toujours avec intérêt.
- Et bien sûr, et plus que ça, le dernier vers un choc global aux éditions du Toucan, de l'artillerie du Toucan.
- Alors, est-ce que c'est des bruits de bottes, des bruits de voix, ou effectivement des bruits, à votre avis, des bruits quand même qui annoncent des mobilisations générales, je ne dirais pas un peu partout, parce que d'un côté, on voit Trump et Zelensky, le clash de vendredi, l'apparent rabibochage d'hier, parle de paix, et en tout cas, Trump et Poutine vont se voir bientôt.
- Et en Europe, c'est exactement le contraire, ou en tout cas, pas du tout la même chanson, pas du tout les mêmes paroles, on se mobilise.
- Qu'est-ce qui se passe, à votre avis ? Moi, je pense que ce qu'il se passe, c'est essentiellement du théâtre.
- Vous allez voir bientôt l'interview que j'ai réalisée d'un très grand militaire, ancien des Forces spéciales, Olivier Krone, et qui est plutôt pro-ukrainien, donc il n'y a vraiment rien de commandé là-dedans, ou de suspens.
- Et dans l'interview qui va paraître bientôt, il le fait un état des Forces européennes, mais c'est lamentable.
- Pour un demi milliard d'habitants, l'Union européenne, me dit-il, et il confirme ce que disent beaucoup de commentateurs, ne peut pas envoyer plus de 40 000 personnes, mais au grand maximum… Vous voulez dire, Alexandre, il lui dit que toute l'Union européenne ne peut pas envoyer plus de 40 000 hommes, c'est ça ? L'Union européenne, plus les Anglais ne peuvent pas envoyer, mais au grand maximum, me dit-il, 40 000 personnes en même temps, parce que pour avoir 40 000 personnes en même temps et en permanence, il faut un roulement, et il faut en avoir à peu près 120 000 de disponibles, et il me dit, on ne peut pas faire plus.
- Et alors ceux qui disent, oui, on va augmenter les budgets de défense, bientôt on aura une armée européenne, mais ça ne se fait pas en trois jours, on n'a pas de gros avions transporteurs, on n'a pas d'avions ravitailleurs, comme on l'a vu pour la guerre en Libye, comme on l'a vu au Mali, à chaque fois qu'on fait des petites guerres contre des pays très faibles, très faciles à renverser, même là, pour quelques mois, on a besoin des avions transporteurs, des avions ravitailleurs américains au bout de quelques heures.
- On n'avait même pas de drones, la France est en retard sur les drones, nous sommes incapables de livrer la moindre guerre, il faudra au moins 5 à 10 ans pour pouvoir être un peu moins pire, ça veut dire quoi ? C'est du gonflement de muscles pour avoir l'air d'être le short chill, le leader européen qui n'est pas lâche comme les autres, etc.
- Et ce qui m'a le plus...
Transcription générée par IA