Retranscription des premières minutes du podcast :
- A tout de suite.
- Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le fait du jour.
- Depuis les années 80, les femmes sont désormais à temps plein.
- Fini les revendications, ce qu'elles ont voulu, maintenant elles l'ont.
- Ce sont toutes des femmes accomplies, sans vraiment de choix.
- Eh, ces femmes des années 2010, après ces femmes des années 80, Michel Tsardou.
- Alors effectivement, vous vous rappelez, hier samedi, pardon, samedi, c'était la manifestation de la journée internationale pour les droits des femmes.
- Dans le monde entier, on célébrait les droits des femmes, et c'est tout à fait légitime et justice.
- Mais évidemment, en France en général, et en particulier à Paris, ça ne se passe pas toujours de la même façon.
- Alors d'abord, vendredi soir, il y avait une manifestation féministe.
- Donc, pourquoi pas, et c'est très bien.
- Et puis on a entendu les slogans un peu intifadesques.
- C'est intéressant, écoutez.
- Intifada, intifada.
- La deuxième, la troisième, la troisième intifada.
- Nous sommes tous des palestiniennes.
- La deuxième, la troisième, la troisième intifada.
- Nous sommes tous des palestiniennes.
- Voilà, nous sommes tous des palestiniennes, effectivement.
- Intifada, intifada, pourquoi pas.
- Mais est-ce que c'est vraiment le problème ? C'était vraiment pour marquer la journée des femmes.
- Ou la veille de la journée des femmes, ça.
- Parce que moi, je veux bien qu'on crie intifada, intifada.
- Mais on pourrait peut-être crier, si on est féministe, Afghanistan, Afghanistan.
- Non, peut-être.
- Ou Iran, Iran.
- Ou autre.
- Je veux dire que ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est toujours, comme en Roumanie, pour tout à fait d'autres raisons, il y a les bonnes victimes et les mauvaises victimes.
- Il y a les bons bourreaux et les mauvais bourreaux.
- On accepte cela, on n'accepte pas ceci, en fonction de cette merveilleuse idéologie binaïque, c'est-à-dire le camp du bien et le camp du mal.
- Et qui choisit ça ? Eh bien, voilà ce qui se passe.
- Et le lendemain, donc, samedi, grosse manifestation, des dizaines de milliers de femmes dans les rues de Paris, et notamment, et notamment, les fémènes.
- Alors, les fémènes, vous savez, elles se caractérisent par le fait qu'elles manifestent torse nu.
- Et donc, là, elles étaient un certain nombre, et avec des pins, n'est-ce pas, sur leur torse, drapeau américain, ou autre, etc.
- Et voici ce qu'on a entendu, comme une espèce de profession de foi.
- Écoutez bien, c'est intéressant.
- Heil Donald Trump ! Heil Donald Trump ! Heil Vladimir Poutine ! Heil Vladimir Poutine ! Heil Elon Musk ! Heil Elon Musk ! Heil Viktor Orban ! Heil Viktor Orban ! Heil Georgia Melody ! Heil Georgia Melody ! Heil Marine Le Pen ! Heil Marine Le Pen ! Voilà, donc, manifestation féministe, avec des tas de gens, et tout à coup, eh bien, on met, il y a cinq nazis, voyez, il y a cinq nazis, voilà, six nazis, pardon, Donald Trump, Vladimir Poutine, Elon Musk, Viktor Orban, Georgia Melody, et Marine Le Pen, voilà.
- Donc, voilà, on a désigné, on a désigné, ceux qui étaient vraiment responsables de ce qui se passe pour la maltraitance, peut-être des femmes dans le monde entier, peut-être la misogynie et autre chose, oui.
- Là aussi, c'est intéressant, ni l'Iran, ni l'Afghanistan, ni tout ce qui passe au Moyen-Orient, ni ailleurs en Afrique ou ailleurs, non, non, non, non, ni tel ou tel ou tel ou tel qui, non seulement méprise les femmes, mais les réduit à l'état d'animal ou d'animaux, non, non, non, non, il y a Trump, Poutine, Musk, Orban, Melody et Marine Le Pen.
- Mais, il y a eu pire que cela.
- Il y a eu quand même pire que cela, il y a eu des femmes, des femmes qui ont été mises à l'écart.
- Effectivement, elles voulaient manifester, elles voulaient manifester, participer à la manifestation, eh bien, non.
- Notamment, par exemple, le collectif Nemesis, que l'on connaît bien, qu'on a reçu ici.
- Bonjour, Anaïs Maréchal.
- Bonjour.
- Alors, Anaïs Maréchal, qu'est-ce qui s'est passé ? Donc, vous vouliez participer à la manifestation de samedi, et en fait, vous n'avez pas pu le faire.
- Alors, si on a pu...
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