Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
- Et oui, vous l'avez déjà entendu, c'est Ursula von der Leyen, l'importante, l'omniprésente et l'omnipotente présidente de la Commission européenne qui se lave les mains en chantant évidemment l'hymne européen, l'hymne à la joie de Beethoven devenu l'hymne européen.
- Alors, très rapidement quand même, on va rappeler pourquoi on en parle aujourd'hui.
- Ça remonte à avril 2021, vous voyez, il y a 4 ans, pratiquement 4 ans, New York Times révélait que la présidente de la Commission européenne, donc Ursula von der Leyen, avait négocié directement par SMS avec Albert Bourla, le patron de Pfizer, un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid.
- Pour la maudite somme de 36 milliards d'euros.
- Alors, si ces accusations s'avèrent véridiques, Ursula von der Leyen aurait négocié un contrat d'achat de vaccins en dehors de toute règle commerciale européenne et il y a quelqu'un qui s'en est emparé, qui est Frédéric Baldan. Frédéric Baldan, lui, le 5 avril, donc 2 ans après New York Times, lui, il fait autre chose, il fait une première.
- Il dépose une plainte pénale avec constitution de parti civil, dans les mains d'un juge d'instruction liégeois, donc belge, Frédéric Frenet.
- C'est une première. C'est une première parce qu'il charge, et cette plainte pénale charge, la présidente de la Commission européenne, donc Ursula von der Leyen, pour corruption, prise illégale d'intérêt, destruction de documents administratifs, etc.
- Donc, c'était une conversation secrète.
- Frédéric Baldan, bonjour.
- Bonjour.
- Alors, on vous avait déjà reçu pour ce livre, et même avant pour ce livre, je rappelle, que vous avez écrit Ursula Gates, la comprimission par les lobbies.
- Nous sommes actuellement, nous sommes quoi ? Nous sommes début mars 2025.
- Et on voit très très bien que le pouvoir d'Ursula von der Leyen et de la Commission n'a jamais été aussi grand, puisqu'on parlait de ce qui se passe avec la Russie, avec l'Ukraine, etc., avec l'armée européenne, avec toutes les mobilisations qu'il y a en ce moment.
- Et est-ce que...
- L'histoire, donc, des SMS, l'histoire des vaccins, l'histoire de Pfizer a disparu par profit et perte.
- Est-ce que vous n'êtes pas un peu découragé, Frédéric Baldan ? Alors, non, absolument pas.
- C'est d'ailleurs, toute cette affaire, une occasion de revenir à des fondamentaux, de comprendre ce que c'est, normalement, au départ, la promesse de l'Union européenne, ce qu'est la charte des droits fondamentaux.
- Je suis très content que vous m'invitiez, parce que j'ai justement des journalistes belges qui m'ont fait grief en privé pour être venu vous donner des interviews.
- Donc, je suis très content de leur rappeler que le pluralisme, le pluralisme des médias est respecté, et c'est sorti de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
- Vous êtes un journaliste, je suis très content de venir vous voir pour vous aider à faire votre travail.
- Donc, voilà, comme ça, je leur fais coucou au passage, ça leur apprendra.
- Mais, donc, cette affaire, si vous voulez, elle a fait l'objet d'une décision de justice de la Chambre des mises en accusation de Liège.
- Je ne vais pas refaire toutes les péripéties dont on pourrait discuter entre-temps, mais, en fait, ce qui se passe, c'est que la Chambre des mises en accusation de Liège finit par nous dire que...
- que la destruction de nos droits fondamentaux, enfin, la violation de nos droits fondamentaux n'a pas comme corollaire d'occasionner un préjudice aux citoyens.
- Donc, ça veut dire qu'en fait, les droits fondamentaux de la charte de l'Union européenne n'existent plus.
- Ah oui, un citoyen privé de ses droits fondamentaux, il n'y a pas de préjudice.
- Ah, ben, en fait, c'est clairement écrit dans le jugement.
- Le fait de violer mes droits fondamentaux, par exemple, le droit à la transparence, et on a très bien compris que ce droit est détruit par Ursula von der Leyen, par le fait de ne pas donner la copie de ses messages, et de l'organiser, le fait de ne pas avoir l'archive, par le fait de ne pas donner la copie des contrats signés avec Pfizer, on a manifestement détruit ce droit de transparence, et en fait, la Chambre des mises en...
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