Retranscription des premières minutes :
- « Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau. » Sud Radio Bercov dans tous ses états.
- « Eh bien on préfère, soyons extrêmement clairs, que les Français parlent au français et pas que les Français tuent les Français.
- Le vivre ensemble, oui. Le mourir ensemble, non. » Et ce n'est pas ce qui s'est passé à Crépole. Crépole, vous vous souvenez ? Samedi 18 novembre 2023, Thomas, un jeune homme de 16 ans, est tué d'un coup de couteau en plein cœur à la fin d'un bal de village à Crépole, en Isère.
- Trois autres personnes sont grèvement blessées.
- Et voilà, on a entendu très très vite, les jeunes agresseurs seraient originaires, on le sait, sont originaires du quartier de la Monnaie, un quartier sensible de romans sur Isère.
- Ils sont venus pour planter des blancs accuses de témoins.
- C'est repris de partout.
- Alors les uns disent « Oui, qu'est-ce qui se passe ? C'est encore l'ensauvagement de la France. » Il y a eu une très furieuse polémique qui s'est passée.
- Et jusqu'à présent, effectivement, ça continue.
- L'enquête patine.
- Impossible pour la justice, à l'heure où nous parlons, de dire avec certitude qui a donné le coup de couteau mortel, ni pourquoi.
- Et voilà-t-il pas que des auteurs...
- D'un livre-enquête interrogé sur France Inter, lundi matin, et sur France 5, mardi soir.
- Eh bien, ils disent « Écoutez, les couteaux, non, non, non, c'était pour couper le shit. » Ah bon ? Vous allez dans un bal avec des couteaux, ou des machettes, ou ne sais pas quoi.
- Oui, c'est pour couper le shit.
- Ils ont entendu de la musique et de la lumière, ils sont rentrés.
- Et on va parler de ce PV embarrassant, notamment, et ce PV très spécial, qui appuyait effectivement en disant « Oui, oui, il y a eu un certain nombre de gens qui disaient « On est venus pour s'en prendre. » » « On est venus pour s'en prendre aux Blancs, aux Gouers, comme ils disent, effectivement. » Alors, d'abord, je salue Marie-Anne Thoraval, maire d'Hiverdroite de Romand-sur-Isère.
- Merci d'être avec nous, Marie-Anne Thoraval.
- Mais, auparavant, justement, je voudrais que vous écoutiez un ou deux extraits de ce qui est paru, d'abord, qui a été diffusé, d'abord, sur France Inter, dans l'émission de Léa Salamé, et ensuite, sur la 5, dans « C'est à vous ».
- Mais on va commencer, effectivement, France Inter. Écoutez.
- Comment expliquez-vous que ce PV qui a été établi, donc, ou qui dit « Ils pourraient être venus pour tuer des personnes de couleur blanche » ait disparu ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Parce que c'est un PV embarrassant. Il faut se remettre dans le contexte.
- Il est écrit par une analyse criminelle 5 jours après les faits.
- Il y en a 9. 9 témoins qui disent avoir entendu un jeune parler de dire qu'il veut tuer du blanc.
- Et donc, à partir de là, ils vont extraire ces 9.
- Ces 9 témoins, ces 9 témoignages, et dire, eh bien, que ce meurtre peut avoir un caractère racial.
- Et, si vous voulez, ça ne correspond pas du tout à la réalité du dossier.
- Vous qui avez enquêté pendant plusieurs semaines, qui êtes allés là-bas, qui avez tout épluché, vous nous dites non, ils ne sont pas allés là-bas pour tuer un blanc.
- Non, tout le dossier montre le contraire.
- Voilà, tout le dossier montre le contraire, dit Jean-Michel Décugis, un des auteurs de Nuit Blanche.
- Et, effectivement, mais je ne comprends pas, il parle en même temps, Jean-Michel Décugis lui-même, d'un PV concernant 9 témoins.
- Dis donc, ce n'est pas mal 9 témoins, ce n'est pas 1 témoin, ce n'est pas 2 témoins, ce sont 9 témoins.
- Alors, ce PV, bon, d'après eux, il a été écrit dans l'émotion, peut-être dans le biais idéologique.
- Donc, oui, ben, écoute, on ne compte pas.
- Alors, voilà, on ne va pas détailler le livre des 3 auteurs.
- Alors, mais, quand même, quand même, quand même, ils disent, voilà, oui, écoutez, ce qui s'est passé, c'est un jeune rugbyman, donc Thomas, lors d'un...
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