Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour. » « Mais elle me bat au bras de fer. Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je dois faire. » « Jacques Higelin, bras de fer, bras de fer. Oui, on peut se demander si c'est bras de fer ou si ce n'est pas biceps de coton, on se demande.
- Vous voyez, Jean-Noël Barraud, notre ministre des Affaires étrangères, est allé en Algérie, vient de rentrer après une journée de discussion.
- Attention, deux heures et demie d'entretien avec le président Abdelmajid Tebboune, le président algérien.
- Et apparemment, selon notre ministre des Affaires étrangères, ça s'est bien passé, il annonce une nouvelle phase dans les relations bilatérales.
- Ah oui, il y en a eu des phases. Eh bien, ça continue. Elles étaient rompues depuis huit mois.
- Vous savez qu'Abdelmajid Tebboune a refusé quatre fois de venir en France. En tout cas, il a reporté sa visite quatre fois.
- Alors voilà, entretien, etc., etc.
- Donc, il y a eu un appel entre Macron et Tebboune. Ils sont allés se voir et, dit Jean-Noël Barraud, il y a normalisation.
- Mais Alexandre Delval, d'abord, toujours heureux de vous recevoir. Vous êtes géopolitologue.
- Le dernier de votre plus récent livre, « Faire un choc globale aux législations d'artilleurs ».
- Mais alors, justement, ce choc entre la France et l'Algérie, Dieu sait s'il y en a eu.
- Mais là, on a l'impression qu'effectivement...
- Vous savez, les gens s'attendent. Soit qu'il y ait des accords sur les OQTF, soit sur les laissés-passer consulaires, soit sur la remise en question du fameux accord de 68, etc.
- Soit peut-être, évidemment, beaucoup l'espéraient secrètement, qu'ils reviennent avec Boilem Sansal dans l'avion, vous savez, qui est là depuis quelques mois, retenu vraiment, et qui n'a même pas un avocat, parce qu'on lui a refusé la présence de François Zimbré.
- Donc, qu'est-ce que ça veut dire ? L'impression qu'on a, c'est que oui, il est rentré, mais est-ce qu'il est rentré bredouille, ou c'est encore les nouvelles phases et ça va continuer comme ça ? À votre avis ? Ça ressemble plutôt à une sorte de canossa avec un homme qui vient faire amende honorable en disant au Caïd Tebboune « Oui, on a compris, votre interlocuteur ne doit pas être M. Routaillot ».
- Il est normal que l'Algérie décide qui est l'interlocuteur. Nous avons bien compris.
- On gérera peut-être les OQTF, si votre majesté le veut bien un jour. Nous le gérons comme vous le voulez, avec la personne que vous voulez.
- Et ce ne sera pas le ministre de l'Intérieur. Mon ami Amardib m'a expliqué tout à l'heure les côtés même positifs de cet échange.
- Mais il me dit... Amardib, c'était un grand conseiller d'Alil Boubaker, qui connaît très bien l'Algérie, qui est d'origine algérienne.
- Et il m'expliquait que l'accord qui a été trouvé pour les OQTF, ce sera que ça passera par le ministère des Affaires étrangères.
- Alors on peut dire que ce n'est pas mal.
- Parce qu'il y a un déblocage. Mais ça veut dire que c'est Ebboune qui va dire aux Français comment va se passer la gestion des OQTF, avec qui, et qui on va rayer, et qui on va interdire.
- Ils ont dit qu'il y a quelques OQTF qui vont peut-être être exécutés. Enfin que l'Algérie va accepter...
- De ministère des Affaires étrangères à ministère des Affaires étrangères.
- Et donc les consuls algériens vont accepter éventuellement de commencer à coopérer avec les Français, à condition que l'interlocuteur français ne soit pas le ministère de l'Intérieur. Il y en aura probablement un dans la salle.
- Il y en aura probablement un, mais ce sera le ministère.
- Donc voilà, ça, ça ressemble un petit peu à un accord un peu de dupe.
- Mais surtout, M. Barrault est allé au-delà du canossa. C'est peut-être... C'est l'expression qu'a employée M. Driancourt.
- Il y a aussi le côté VRP. Depuis des années, déjà depuis l'ère Chirac, on a beaucoup de diplomates français qui sont en fait des VRP, et qui vont plaider souvent d'ailleurs sans obtenir de résultats pour nos entreprises.
- Il est vrai que l'Algérie achetait plus de biens que la...
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