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Crise des agriculteurs : Des viticulteurs arrachent leurs vignes pour éviter la faillite / Liban : près de 500 morts dans les frappes israéliennes, l’ONU se réunit / Crise des urgences


Des viticulteurs arrachent leurs vignes pour éviter la faillite / Liban : près de 500 morts dans les frappes israéliennes, l’ONU se réunit / Crise des urgences

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Il est 8h01, les informations avec Laurie Leclerc, nous allons bien sûr parler du Liban, de la situation au Liban, mais je voudrais que nous commencions ce journal avec des viticulteurs, des viticulteurs qui sont face à la crise obligés d'arracher leurs vignes, seule issue, vous allez entendre des témoignages.
- Les autres titres de l'actualité, Laurie Leclerc.
- Seule solution pour des viticulteurs face à la crise.
- Un nouveau plan national d'arrachage a été présenté en fin de semaine dernière par le gouvernement à l'Europe contre la surproduction de vins.
- Dans le Bordelais, ce sont déjà cette année 8500 hectares de vignes qui ont été arrachées et de nombreux vignerons vont à leur tour sauter le pas pour sauver ce qui peut encore l'être.
- Christine Bouillaud, vous avez rencontré des producteurs dans l'entre-deux-mers en Gironde.
- A 59 ans, Marie-Claude Bernay ne voit pas d'autres issues pour éviter la faillite.
- Les vendanges de ces 25 hectares de vignes.
- Eh bien pour elle, ce seront les dernières.
- Et on va tout arracher. On va arracher même une vigne qui va produire pour la première fois cette année.
- Moi, je dis que c'est un constat d'échec.
- Parce que le travail d'une vie doit permettre à d'autres d'entrer dans la production, de valoriser les choses.
- Et là, on a travaillé pour rien.
- Sacrifier ses vignes est le travail de toute une vie, de plusieurs générations même.
- C'est aussi ce que va faire Éric Etienne.
- Aujourd'hui, tirer des plans sur six mois à l'avance, ce n'est pas possible.
- Ça change tellement.
- Il y a six mois de ça.
- Aujourd'hui, c'est bon, je vais transmettre mes vignes.
- On va trouver un fermier.
- Aujourd'hui, ce n'est plus possible.
- Il n'y a plus de fermier.
- Il n'y a plus de vendre mes vignes.
- Aujourd'hui, il n'y a personne qui va acheter mes vignes.
- Partout dans l'entre-deux-mer, on aperçoit des parcelles arrachées, voire même laissées à l'abandon, avec les effets en chaîne sur toute l'économie locale.
- Didier Cousinaille, le président du collectif Viti 33.
- Par derrière, on a des ouvriers qu'on va abandonner.
- On a les artisans du coin, on a nos fournisseurs Viti Vinicole, qui sont dans une période catastrophique eux aussi.
- Quand les vendages vont finir, fin septembre, début octobre, entre cette période-là et la fin de l'année, ça va être une catastrophe.
- Un nouveau plan d'arrachage qui va laisser beaucoup de traces, mais aussi de colère.
- Et la nouvelle ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, est très attendue sur la crise du monde viticole et agricole.
- Le patron de la FNSEA, Arnaud Rousseau, a fixé un ultimatum de 15 jours pour annoncer de nouvelles mesures.
- Oui, Annie Gennevard, la nouvelle ministre de l'Agriculture, a été notre invitée il y a peu de temps.
- Nous allons essayer de la recevoir très très vite parce qu'il faut absolument des réponses apportées aux agriculteurs.
- Je ne ferai pas de miracle.
- Qui dit cela ? C'est la nouvelle ministre de la Santé, Geneviève Dariussec, attendue au tournant par les professionnels...

Transcription générée par IA

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