Retranscription des premières minutes du podcast :
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- Le Martien. Parlons vrai.
- Bien. Parlons vrai, les informations, avec Clément Barguin. Clément Barguin, bonjour. Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Impôts sur les entreprises, suppression de fonctionnaires, contribution exceptionnelle des très hauts revenus. Le gouvernement a présenté son projet de budget pour 2025.
- Vous aurez tous les détails dès le début de ce journal. L'heure est loire et la Seine-et-Marne toujours en vigilance rouge pour risque de crues après le passage de la dépression de Kerk.
- Des centaines de personnes ont dû être évacuées à cause des inondations. Un détenu de la prison des Baumettes à Marseille, égorgé, tué par son co-détenu.
- Les surveillants pénitentiaires démunis dénoncent.
- La surpopulation carcérale. Et puis, c'est la journée mondiale de l'œuf, un produit anticrise plébiscité par les Français. Leur consommation a augmenté de 4,4% depuis le début de l'année.
- Le gouvernement veut drastiquement réduire les dépenses tout en renouant avec les hausses d'impôts.
- 40 milliards d'euros d'économie, 20 milliards de hausses d'impôts. Avec ce projet de budget 2025, l'exécutif veut ramener le déficit public à 5% du PIB.
- Et cette question, qui va devoir payer quoi ? Concernant les économies, tout d'abord, l'État est le premier concerné avec plus de 20 milliards de coupes, des coupes qui passent par le recalibrage de certaines aides, comme celle d'achat aux véhicules électriques ou ma prime rénov', à noter moins de 2,5 milliards pour les entreprises.
- 15 milliards d'euros devraient être, eux, rabotés de la sécurité sociale, notamment en décalant l'indexation des pensions de retraite au 1er juillet, qui devrait rapporter près de 4 milliards. Toujours sur les retraites, les cotisations des agents des collectivités locales vont augmenter pour une économie de 2 milliards d'euros.
- Enfin, les collectivités locales elles-mêmes vont participer aux efforts à hauteur de 5 milliards, avec notamment une réduction du fonds de compensation pour la TVA allouée par l'État.
- Et en ce qui concerne les hausses d'impôts, Louis ? Sur les 20 milliards d'euros espérés, 13 devraient venir des contributions des entreprises, dont 8 des contributions exceptionnelles des grandes entreprises prévues pour 2 ans.
- 6 milliards d'euros devraient venir directement des particuliers. Sur ces 6 milliards, 3 devraient venir de la hausse des taxes sur l'énergie, 2 proviennent de la contribution temporaire des très hauts revenus.
- Le reste se divise entre la réduction de l'avantage en nature sur les véhicules thermiques, la suppression de la niche fiscale pour les loueurs en meublé non professionnel et le relèvement du taux réduit de TVA, dont bénéficient les chaudières à gaz.
- Les précisions de Louis de Kergorlé. Vous l'avez dit, rares sont les secteurs épargnés. Pour les entreprises, l'État veut réduire les exonérations de charges sur les plus bas salaires.
- Les aides pour l'apprentissage vont également baisser. Pas de quoi rassurer les patrons dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics que vous avez rencontrés.
- Pour Cathy Capdeville, à la...
Transcription générée par IA
